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etl’organisation de grandes courses, la Bretagne offre une palette de savoir-faire et de technologies de pointe. Historiquement centrée en Bretagne, cette Sailing Valley© est un pôle d’excellence technique singulier et unique au monde. Les résultats de cette étude montrent combien il est créa-teur de richesse, d’emplois, et d’innovation. Cette vision de
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VENDU AC YACHTING vous présente ce catamaran FAST 62 du chantier CIM à Arcachon Le navire TIP TOP TOO » est un navire catamaran qui transporte 28 passagers, de 18,70 mètres, construit en 2010 en polyester par le chantier CIM. 2. IDENTIFICATION DU NAVIRE Identification du navire Acte de francisation Immatriculation Genre de navigation cotièrehomologation NUC Caractéristiques du navire Type Catamaran voile et moteur Constructeur CIM Model FAST 62 Pays FRANCE Année 2010 Longueur 18,70 m Largeur 8,55 m Tirant d’eau 0,70Matériau Polyester Surface grand-voile 113 m2Surface solent 51 m2 Surface gennaker 117 m2Surface spinaker 150 m2 Identification et caractéristiques des moteurs Marque YANMARModel 4 JH4-TEPuissance 50 KW X2Carburant GOHeures Identification et caractéristiques des réducteurs Marque YANMARType SD 60 Catégorie de navigation 3ème Nombre maximal de personnes à bord 28 dont 2 membres d’équipage. 3. PRINCIPE DE CONSTRUCTION Sur l’avant, nous avons un trampoline fixé sur les deux flotteurs et la traverse avant. La carène possède les caractéristiques suivantes - Carène à déplacement limitant au maximum le besoin en énergie motrice. - Dessiner pour améliorer la stabilité et le confort des passagers même à faible vitesse. - Haute manœuvrabilité en préservant le confort des passagers et la stabilité. Cloisons étanches La coque est divisée en quatre compartiments étanches, par flotteur, répartis de la proue à la poupe de la manière suivante - Crash box. - Salle des machines. - Compartiments équipage, toilette à bâbord, et couchette tribord. - Compartiments local barre. Matériaux La construction de ce catamaran a été réalisée en infusion vinylester, fibre de verre, ce qui lui donne un déplacement à lège de 11 tonnes. Isolation Les compartiments moteurs et les cuves à gasoil sont isolés thermiquement, conformément à la réglementation. Catégorie de navigation 3ème Un catamaran est un bateau possédant deux coques parallèles, l'une à côté de l'autre lié par traverse L'intérêt des multicoques est d'aller plus vite grâce à des flotteurs plus fin qui vont diminuer la résistance de l'eau, augmenter la stabilité et augmenter la surface du pont. Ils sont utilisés en tant que voilier de plaisance, comme des navires à passagers et des navires de pêche. Le catamaran motorisé, de transport de passagers, est un navire confortable par belle mer et peu agitée, mais sa très forte stabilité le rend inconfortable par forte mer. 4. SYSTEME GASOIL Réservoirs Les deux réservoirs de gasoil sont de 2 X 250 litres en aluminium. Ils sont situés dans le compartiment milieu - d’un orifice de remplissage, situé sur le pont. - d’une mise à l’air libre du réservoir extérieur. - d’une jauge visuelle. - d’une trappe de visite pour l’inspection. - d’une vanne d’arrêt d’urgence pour fermer le circuit, commandée depuis la timonerie. La conception des réservoirs permet d’effectuer le remplissage et la distribution par gravité. 5. SYSTEME EAU DOUCE Réservoir Un réservoir d’eau douce en aluminium est équipé - d’un orifice de remplissage en acier inoxydable situé au niveau de la jonction entre la superstructure et la coque. - d’une mise à l’air libre du réservoir extérieur. - d’une vanne de vidange. - d’une trappe de visite. Une pompe de pression d’eau douce ainsi qu’un chauffe-eau sont installés à proximité du réservoir d’eau douce pour fournir la pression nécessaire à l’utilisation quotidienne. 6. SYSTEME DE LUTTRE CONTRE L’INCENDIE Une procédure d’extinction est affichée On retrouve un extincteur à proximité de chaque source à risque. 7. SYSTEME D’ASSECHEMENT Une pompe d’assèchement de 14m3 est installée dans chaque flotteur compartiment salle des machines. On retrouve une pompe électrique de 3 m3 dans les compartiments suivants - Crash box. - Compartiments équipage toilette à bâbord et couchette tribord. - Compartiments local barre. DES MACHINES Dans chaque flotteur, nous retrouvons un moteur de marque YANMAR, modèle 4 JH4-TE. Sa puissance kW aà3200 rpm. Les moteurs sont accouplés à un SAILDRIVE YANMAR SD 60. Échappement Tuyauterie caoutchouc. Pots de détente anti-refoulement en plastique. Colliers en inox. Refroidissement Durite en caoutchouc. Passe-coques et vannes en bronze. Commande Boîtier mono-manettes. Câbles en acier sous gaines. 9. SYSTEME DE GOUVERNE Système principal - Une barre hydraulique. - Un circuit hydraulique qui court de la timonerie jusqu’à la poupe. - Un vérin LS N°15 LLA060910. - Le vérin actionne le secteur de barre bâbord. - Les deux safrans sont liés par une barre qui se situe dans une traverse. 10. GREEMENT Hauteur du mât Grand-voile Génois Gennaker DE VENTE 550 000,00 €prenez rendez vous chez ac yachting pour visiter et essayer le catamaran fast 62 du chantier CIM
Dici la fin de l’année 2019, un catamaran d’un genre nouveau fera son apparition sur les mers, l’overboat. Une idée de Vincent Dufour, un ancien océanographe. Cet étrange catamaran à foils est doté d’un moteur électrique, complétement silencieux. Il sera commercialisé pour 28 000 euros hors taxe.
Par Bernard Ficatier et Hugues Roche – Si la meilleure définition des formes d’un bateau reste le plan, la première description que l’on en fera passe par l’usage d’un vocabulaire technique approprié. Comme les marins et les constructeurs, les architectes navals utilisent une palette de mots très riche pour décrire une L’anatomie du bateauOutre un vocabulaire spécifique, certains mots sont empruntés à la géométrie spatiale, mais aussi aux pièces de charpente qui déterminent les for-mes l’étrave, le brion, la ligne de quille, la râblure, le bau…, ou encore à l’anatomie humaine le nez, les épaules, le cul, les hanches….La renommée de certains bateaux permet même à la seule évocation de leur nom comme Pen Duick, de la série comme l’Optimist ou du type comme le bateau viking, de visualiser immédiatement une for-me de carène. Parfois, c’est l’association d’un mode de propulsion ou d’un type de gréement à un usage particulier, à une région, une période, un chantier ou un architecte qui suffit à visualiser la silhouette d’un bateau. Ainsi, un clipper d’Argenteuil » évoque-t-il au lecteur un peu averti une carène peu profonde aux formes plutôt plates et évasées, dotée d’une dérive. Les techniques de construction à franc-bord, à clins, en bois moulé… et les matériaux employés bois massif, contre-plaqué, tôle d’acier, polyester, toile, cuir, petites lattes, écorce… déterminent aussi des formes spécifiques. D’autres facteurs ont également un pouvoir évocateur, comme les conditions de mer qui seront affrontées, la recherche de vitesse, les règlements administratifs, les jauges de cour-se, les capacités de charge, les traditions locales…Les formes données aux coques des bateaux sont si variées que cer-tains auteurs y consacrent des ouvrages entiers. Ainsi Robert Du-ha-mel, dans son livre Carène et pro-pulsion, de la galère à l’hydravion, propose-t-il en 1946 une ty-pologie de plus de cent cinquante navires. Depuis, l’évolution du sa-voir des archéologues navals et des architectes, la révolution des techniques de construction notamment avec l’apparition des adhésifs, résines et fibres synthétiques, ainsi que les nouvelles pratiques nauti-ques ont permis de découvrir ou en–gendré bien des formes LIGNE DE QUILLE ET LE LIVETPour donner les premières définitions des termes propres aux for-mes, on a coutume de considérer le volume sous trois angles vue de profil ou silhouette, vue de dessus ou de dessous, vue de face et de l’arrière. On distingue les œuvres-vives le volume situé sous la flottaison des œuvres-mortes le volume situé au-dessus. La carène, c’est l’ensemble composé des œuvres-vives et des appendices immergés gouvernail, plans antidérive, arbre et hélice, quilles antiroulis….Dans la construction classique, la quille est bien sûr, à l’origine, la première pièce de la charpente axiale sur laquelle vont se fixer les éléments de la charpente transversale la membrure. Il y est pratiqué une sorte de feuillure, la râblure, qui recevra le galbord pre-mier bordage des fonds. La quille se pro-lon-ge vers l’extrémité avant la proue par un brion qui fait le raccord avec l’étrave, et vers l’extrémité arrière la poupe par l’étambot, souvent surmonté d’une voûte et d’un tableau arrière. Seul le trait extérieur de râblure est représenté sur les plans de formes. Il marque ainsi nettement le raccord entre le volume de la coque et la charpente axiale. On distingue deux formes de râblure la râblure droite, qui induit un fort retour de galbord cou-vrant presque entièrement les piè-ces de quille, et la râblure ronde, qui détermine plutôt des fonds plats ou en V et découvre partiellement la charpente extension, la ligne de quille représente le contour inférieur de la partie axiale de la coque – en fait l’ensemble du plan antidérive, y compris la dérive mobile, l’aileron ou le voile de quille et le lest. La ligne de quille est représentée sur les plans de deux manières soit en différence », lorsque le ba–teau est dessiné et construit en flot-taison ligne de flottaison horizontale, soit horizontalement pour des navires de fort tonnage ou pour de plus modestes constructions tracées et réalisées dans cette configuration, généralement lorsque la ligne de quille et la ligne de flottaison sont presque parallèles. La multitude des contraintes et l’imagination débordante des architec-tes et des constructeurs pour y ré-pondre sont telles qu’il serait im-possible de représenter ici tou-tes les solutions connues !La courbe qui part du haut du tableau arrière en abord pour rejoindre le haut de l’étrave se nom-me le livet. Il délimite la partie supérieure de la coque. Lorsqu’un bateau est ponté, l’intersection du pont et de la coque prend le nom de livet de pont » ou de livet en abord », et l’intersection avec le plan axial longitudinal celui de livet à l’axe ». De même, si la coque est plus haute que le pont et forme un pavois, sa partie supérieure se nommera livet de pavois ». La forme du livet vue en silhouette s’appelle la tonture et peut prendre différentes formes qui aboutissent à l’étrave et sur l’arrière… deux notions à découvrir…2. Avants et arrièresDans une construction classique, l’étrave et le brion sont des pièces de bois re-liées entre elles et à la quille à l’avant du bateau. Par extension, on utilise ces deux mots pour désigner la partie avant d’une coque, avant son raccord à la ligne de quille. Si cette partie avant prolonge la co-que au-delà de la longueur à la flot-tai-son, on parle d’élancement avant, l’élancement arrière se référant quant à lui à la partie de coque qui prolonge l’arrière au-delà de la plupart du temps, le brion est situé sous la flottaison ; il est immergé. Suivant le dessin de l’étrave et l’angle formé avec la quille, le brion a une courbure plus ou moins prononcée. On dit qu’il est dur, carré, doux… Dans le cas des coques à grands élancements, aux formes avant très tendues et très inclinées, le brion peut se trou-ver émergé voire complètement étraves droites, inclinées, rondes et élancées sont actuellement les plus fréquentes. L’étrave canoë se caractérise par une forme ronde s’inclinant vers l’arrière alors que l’étrave inversée, qui s’incline aussi vers l’arrière, est de forme droite. La marotte est une sorte de petit tableau à l’avant. On en trouve le plus souvent sur de petites embarcations, comme les annexes, cette configuration permettant de gagner du volume sur l’avant sans avoir à augmenter la longueur de coque. Plus rares de nos jours, les étraves à guibre ou simplement tulipées évasées vers l’extérieur sont généralement en usage sur les voiliers qui portent un CUL-DE-POULE, ROND, ÉCOSSAIS OU À HOURDISi l’on peut être assez exhaustif sur les étraves, les formes arrière sont presque aussi variées que les lignes de quille. Dans le plus sim-ple- des cas, l’extrémité arrière est limitée par un étambot. Il s’agit d’une pièce majeure de la charpente axiale, reliant directement la quille au livet de pont et qui reçoit le gouvernail. La quête d’étambot son inclinaison, le plus souvent vers l’arrière, est permise par une pièce de liaison que l’on nomme massif arrière ou courbe d’étambot et qui assure aussi la liaison avec la quille. Lorsque le bordé arrive directement sur un étambot droit, on parle d’arrière pointu, et si l’étambot est courbe sur toute sa longueur ou simplement dans le haut, on dit alors qu’il s’agit d’un arrière arrières à tableau se caractérisent par des formes tronquées suivant un plan perpendiculaire à l’axe longitudinal, au niveau de l’étambot et suivant sa quête. Le tableau arrière ainsi délimité est constitué d’un ou plusieurs bordages, plats ou cintrés suivant la forme de la section, et directement fixés sur l’étambot. La partie supérieure du tableau, au-dessus d’une ligne allant d’un livet à l’autre, constitue le voûte est la partie de la coque qui prolonge les formes arrière au-delà de l’étambot. Lorsqu’il n’y a pas d’étambot, on désigne ainsi le volume en arrière de la ligne de flottaison – l’élancement arrière – ou au-delà de la mèche du gouvernail. Le bordé des arrières à voûte aboutit soit sur un tableau, soit sur une allonge de voûte. Le tableau peut être plat ou cintré, vertical, incliné ou à cul-de-poule des voiliers de travail possède un tableau cintré, parfois très incliné et quasiment dans le prolongement de la voûte. On parle aussi de cul-de-poule pour les yachts classiques dont le tableau est parfois remplacé par une pièce de couronnement massive façonnée à la forme d’étambot de l’arrière dit écossais » a une forme évasée vers l’arrière, alors que celle de l’arrière canoë, plus arrondie, revient vers l’avant. Dans les deux cas, les bordages forment des arrières plus ou moins rond n’a ni tableau ni allonge de voûte saillante. Le bordé vient s’assembler à l’axe ou sur une pièce de couronnement sans marquer d’angle dans les fonds. Vu de dessus, le tracé du livet au pont est un arc de cercle – ou une ellipse – qui se raccorde aux livets en abord et qui a pour centre l’étambot. Cette proéminence de la voûte sera souvent peu importante puisqu’elle est fonction de la largeur au pont en arrière de l’étambot – et parfois de la forme de l’ à hourdi et tableau carré des anciens caboteurs à voiles, très difficile à réaliser – et particulièrement à border –, a pratiquement disparu. Si le dessous de sa voûte ressemble à celui de l’arrière rond, le livet de l’arrière est une courbe très peu prononcée qui forme presque un angle droit avec les livets en que nous connaissons le bateau par le travers et que nous avons nommé ses extrémités, nous pourrons nous consacrer au prochain numéro à ce qui se passe entre l’avant et l’arrière et en quels termes on en Vues de dessus, de face et de l’arrièreL’examen d’une coque par le dessus peut se faire à partir du livet. Cela permet d’observer la position longitudinale du maître-bau ou bau maximum la plus grande largeur au pont, la largeur au fort la plus grande largeur de la coque, les formes de l’avant et de l’arrière, l’implantation des aménagements de pont, ainsi que celle des superstructures et du pinasse du Bassin d’Arcachon en régate. Sur cette photographie, l’observation du livet permet déjà de se faire une première idée des formes de la coque. Ce bateau à fond plat est prévu pour pouvoir échouer facilement sur les bancs de la regardant de face et par l’arrière, nous pouvons noter la finesse des entrées et des sorties d’eau le pincement des formes au voisinage de la ligne de flottaison, à l’avant et à l’arrière, la forme du tableau arrière et des couples sections transversales, et notamment celle du couple de tracé représente l’intersection d’un plan vertical perpendiculaire à l’axe longitudinal du bateau avec la surface de la coque. Le maître-couple de tracé est la plus grande des sections transversales, le maître-couple immergé ou maîtresse-section correspondant à la section transversale qui a la plus grande surface définirons ces couples en qualifiant quatre zones le pont, les hauts – appelés aussi la muraille –, le bouchain et les fonds, les plus proches de la quille constituant les petits plupart des coques sont latéralement symétriques et on n’en représente qu’une moitié. Certaines coques sont cependant asymétriques, en particulier celles des multicoques ou, de façon plus anecdotique, celles des gondoles. Il faudra alors observer et dessiner les deux SECTIONS CARACTÉRISTIQUESAvec des matériaux facilement modelables et les techniques de construction appropriées – bois massif à franc-bord, bois moulé, latté-collé, fibres et résines –, on peut obtenir des bouchains arrondis et la coque est alors dite en formes. L’inversion de courbe dans les petits fonds est communément appelée retour de galbord. Le galbord est le premier bordage fixé contre la quille, dans la le bordé est réalisé avec un matériau en plaque et peu déformable, comme du contre-plaqué, de la tôle d’acier ou d’aluminium, on obtient la plupart du temps des formes dites angulaires ou à bouchains vifs. Si le bordé a plus d’un bouchain de chaque côté, on parle de coque à bouchains multiples. On observera avec ce type de construction, dans les différentes vues, une ou plusieurs lignes de les constructions à clins, sur gabarit ou pour les constructions traditionnelles scandinaves, les virures bordages plus ou moins larges se recouvrent comme les tuiles d’un toit, afin de garantir l’étanchéité et la rigidité de la coque. Celle-ci peut être soit en formes s’il y a un grand nombre de virures, soit à bouchains multiples s’il y a peu de virures. Mais elle présente toujours une surface en marches d’escalier » et on notera la répartition du bordé dans les différentes bateau est dit à fond plat lorsque, vu de face, les fonds sont parallèles à la flottaison, même s’ils forment une courbe vue de profil. C’est le cas de nombreuses petites embarcations traditionnelles – doris, bettes ou nacelles – et de beaucoup de bateaux à bouchains multiples. Les sharpies, les lasses et les plates, qui sont des bateaux à fond plat, sont parfois bordés en travers, c’est-à-dire perpendiculairement à l’axe lon–g– muraille peut être verticale, évasée inclinée vers l’extérieur dès la flottaison, tulipée inclinée vers l’extérieur simplement dans les hauts ou au contraire frégatée inclinée vers l’intérieur dans les hauts. La partie de la muraille qui dépasse le niveau du pont se nomme le pouvoir évacuer rapidement l’eau, mais surtout pour assurer une rigidité longitudinale et verticale, les ponts ont une courbure transversale souvent très proche de l’arc de cercle ou de la parabole. La valeur donnée à leur flèche s’appelle le bouge. Celui-ci peut varier sur un même pont, notamment s’il est réalisé avec des matériaux en plaque, comme le les années 1870-1880, les plaisanciers utilisaient les ter-mes de couloirs lestés » et de plats à barbe » pour opposer des bateaux ayant une stabilité de poids à ceux possédant une stabilité de formes, et donc des carènes totalement différentes. Si les ter-mes employés ne définissent pas précisément les formes de ces bateaux, ils en donnent tout de même, par une analogie poétique et un brin narquoise, une bonne idée générale…Dans un prochain numéro, nous terminerons cette série sur les formes des bateaux par les définitions conventionnelles des longueurs, largeurs et Les caractéristiquesLes architectes, les bureaux d’études, les chantiers, les administrations Douanes, Affaires maritimes…, les organismes de classification, les auteurs spécialisés devraient avoir en commun des repères définissant de manière claire les dimensions des navires. Pourtant, on constate dans la pratique que ce n’est pas toujours le cas. Comme pour le vocabulaire maritime, qui diffère souvent selon les époques ou les milieux cultu-rels, chacun interprète les données un peu à sa façon et suivant ses besoins. Alors qu’en est-il pour nous ?LES LONGUEURSConcernant les longueurs, celle dite hors-tout représente la distance sur le plan longitudinal qui sépare les extrémités avant et arrière de la coque. Jadis, on parlait de longueur de pointe en pointe ou longueur de tête en tête. Aujourd’hui on évoque aussi la longueur de coque ou la longueur longueur hors-tout ne prend pas en compte les pièces rajoutées à la structure principale. Si on souhaite qualifier cette dimension – qui comprend les balcons, beaupré, bout-dehors, queue-de-malet, etc. –, on parle davantage de longueur d’encombrement. Sauf que cette expression n’est guère utilisée, la plupart d’entre nous parlant alors… de longueur hors-tout ! Aussi, afin d’éviter d’im-man-quables confusions, on peut préciser simultanément la longueur de coque – une terminologie qui a l’avantage d’être claire – et la longueur longueur au pont est la distan-ce mesurée sur le pont à l’axe, de la face arrière de l’étrave à la face interne des bordages de longueur à la flottaison est la distance mesurée entre les points d’intersection avant et arrière du plan de flottaison ou ligne de flottaison et de la surface extérieure de la coque. La hauteur de la ligne de flottaison – et par conséquent la longueur à la flottaison – varie sui-vant les degrés de charge qu’il s’agit donc de longueur entre perpendiculaires est la distance mesurée entre- les points d’intersection avant et arrière du plan de flottaison et deux lignes verticales appelées perpendiculaires avant et arrière, dont les positions sont précisées dans les textes réglementaires des sociétés de classification. De fait, cette longueur parfois appelée longueur de référence ne correspondra pas à tous les cas de longueur de quille est une mesure traditionnelle prenant en compte la distance séparant le talon de quille extrémité arrière du bas de l’angle du brion extrémité avant.LES LARGEURSLe maître-bau – on dit aussi bau maximum – correspond à la plus grande largeur mesurée au niveau du largeur au fort représente la plus grande largeur de la coque, donc la largeur hors-tout ou largeur maximum. Là aussi il y a souvent confusion avec le largeur à la flottaison correspond à la plus grande largeur mesurée du plan de flottaison. Ici aussi il faudra tenir compte de l’enfoncement de la carène et, pour certains calculs, de l’angle de gîte inclinaison latérale.Précision importante, ces mesures peuvent être prises hors bordé ou hors membres, c’est-à-dire respectivement sur la face extérieure ou intérieure de la HAUTEURSLe tirant d’eau est la mesure verticale du point le plus bas de la carène au plan de flottaison. On peut parfois être amené à mesurer ces hauteurs à l’avant et à l’arrière au niveau des perpendiculaires, ou à préciser les mesures minimum et maximum pour les coques à dérive ou quille franc-bord est la hauteur entre- le livet au pont et le plan de flottaison au niveau du maître-couple ou de la perpendiculaire milieu située à mi-distance des perpendiculaires avant et arrière. On parle de franc-bord milieu, avant et tirant d’air est la hauteur mesurée du plan de flottaison au point le plus haut des superstructures ou de la mâture, lorsqu’elle creux de carène – on dit aussi profondeur de carène – se mesure verticalement depuis le plan de flot-tai-son jusqu’au point le plus bas de la carène au niveau du maître-couple ou de la perpendiculaire noter que ces quatre dernières mesures sont bien entendu dépendantes du niveau d’enfoncement du creux au livet – qu’on appelle aussi creux sur râblure ou creux au pont – est la hauteur mesurée depuis le dessus des barrots de pont en abord jusqu’au point intérieur le plus bas de la carène ou jusqu’au trait intérieur de râblure, au niveau du maître-couple ou de la perpendiculaire hauteur de pavois est la mesure verticale que l’on prend du livet de pont au dessus de la lisse de plat-bord du pavois en haut de la mu—raille.Enfin, la hauteur sous barrots corres-pond à la hauteur utile entre le dessous des barrots de pont et le plancher.
Lafilière voile de compétition comprend tous les acteurs qui contribuent à la mise sur le marché de bateaux et d’embarcations légères touchant l’eau, inscrits à un programme de navigation fédéral ou réservé aux pro-fessionnels, possédant une voile ou une aile. Elle intègre également les
LE LEXIQUE BATEAU Abattre Manœuvre à la barre servant à s’écarter du vent. A contre Placer une voile ou la barre dans le sens opposé de sa place normale. Accastillage Équipement de pont. Affaler Action de descendre une voile. AIS Système anticollision permettant d’identifier les navires en obtenant la vitesse, le cap et la position. Allure Angle du bateau par rapport au vent. Amarre Cordage permettant d’amarrer un bateau à quai ou à une bouée de mouillage. Amure Côté du bateau ou le vent arrive. Bâbord amure », le vent arrivera par bâbord, tribord amure », le vent arrivera par tribord. Ancre Équipement permettant d’immobiliser un bateau, en la mouillant au fond. Au vent Côté du bateau se trouvant face au vent. Bâbord Côté gauche du navire. Bâbord amure Lorsque le vent arrive par bâbord dans le bateau. Les voiles sont donc à tribord. Balancine Bout partant du haut du mat pour tenir la bôme à son extrémité. Barre Manche franc, à roue ou relié au safran permet au barreur de diriger le bateau. Barrer Action de diriger le bateau. Barre d’écoute de Grand-Voile Rail situé dans le cockpit ou sur le roof. Le palan de GV se déplace dessus. Barre de flèche Pièce située sur le mat permettant d’écarter les haubans et soutenir la force exercée dans le mat. Bôme Grand espar horizontal sur lequel est attachée la grand-voile en bas. En général la grand-voile est rangée dans une chaussette dessus. Border une voile Tirer sur l’écoute de la voile pour la tendre au mieux. Ramener la voile vers l’axe du bateau. Bordure Côté inférieur d’une voile Bout Mot employé pour remplacer corde ». Chaumard Accastillage, fixé sur le pont ou l’on passe les amarres au moment d’amarrer. Chariot de grand-voile Chariot qui coulisse sur le rail d’écoute. Sur le chariot il y’a le palan d’écoute de grand-voile accroché. Choquer une voile Relâcher l’écoute de voile et la voile s’ouvrira. Éloigner la voile de l’axe du bateau. Chute Côté arrière d’une voile Cockpit Endroit situé à l’arrière du voilier, où se trouvent la barre et les principales manouvres winch, piano. Coinceur Mâchoire permettant de coincer le bout, la drisse ou l’écoute en tension. Corps-mort Bloc ou est reliée une bouée via une chaine permettant le mouillage d’un bateau Cunningham Réglage situé sur le point d’maure de la voile, permettant de plus ou moins creuser la voile. Davier Pièce d’accastillage située à l’avant du bateau. La chaine de l’ancre passe par le davier et permet de monter ou descendre l’ancre. Dessaler Lorsque le bateau chavire. Drisse Cordage permettant de hisser la voile. Ecoute Cordage permettant de border ou choquer la voile sur lequel est relié l’écoute. Elle permettra d’orienter la voile. Empanner Changer de direction dos au vent. Enfourner Enfoncer l’avant du bateau sous l’eau. Cela peut quelque fois entrainer un chavirage. Étai Élément du gréement dormant. Permet de soutenir le mat vers l’avant du bateau. Étarquer Border brusquement et fortement un bout. Étrave Extrémité avant du voilier. Être à la cape Allure d’attente, se retrouver face au vent. Être au vent Côté du bateau ou le vent arrive. Être sous le vent Côté opposé du bateau ou il y a du vent. Faseyer Une voile faseye lorsqu’elle n’est pas assez bordée. La voile flotte donc dans le vent. Ferler Plier une voile. Foc Plus petite voile d’avant. Galhauban Haubans particuliers servant à raidir le mât grâce aux barres de flèches. Génois Voile d’avant aussi appelé. Le génois a généralement une surface plus grande que la grand-voile. Gennaker Voile d’avant entre le génois et le spi asymétrique. Gîter Inclinaison d’un voilier sous l’effet du vent ou d’un mauvais centrage du poids. Goélette La goélette à 2 mâts ou plus. Les mâts sont de tailles identiques ou bien le mât d’avant mât de misaine est plus petit que le mât principal. Gouvernail Dispositif mobile permettant de diriger le bateau. Grain Vent-fort et de courtée durée, accompagné de grêle ou de pluie. Gréement courant Partie mobile d’envoyer et régler la voilure Gréement dormant Partie fixe permettant de tenir le mat Guindant Bord de la voile situé au vent. Elle est aussi la hauteur de la voile. Guindeau Treuil permettant de remonter une ancre et la ligne de mouillage. Il peut être électrique ou manuel Hale-bas Permet de régler verticalement la bôme. Il est composé d’un palan. Hauban Câble faisant partie du gréement dormant sur un voilier. Il soutient le mât latéralement Hisser Action de monter une voile, une charge Ketch Voilier à deux mats, avec le mat avant plus grand que le mat arrière. Lest Poids situé au plus bas permettant de contrebalancer la gîte du voilier. Ligne de flottaison Ligne de contact et délimitation avec l’eau. Lofer Manœuvre à la barre servant à se rapprocher du vent. Longueur hors tout La plus grande longueur du bateau, avec ls parties externes à la coque. Louvoyer Virer de bord très successivement permettant de remonter au vent. Mille nautique Unité de distance maritime environ égale à 1 852 mètres. Mouiller Action de jeter l’ancre. Nœud Unité de mesure permettant de calculer la vitesse de navigation. Un nœud correspond à un mille marins par heure, soit Œillet Petit trou en forme d’œil situé dans une permet de faire passer un bout pour prendre un ris par exemple. Palan Ensemble de cordage et poulies permettant de démultiplier les efforts. Pare-battage Bouée permettant de protéger la coque. Pataras Cable reliant la tête de mât à l’arrière du navire. Permet de maintenir le mat dans sa position vertical. Piano Endroit où les bouts reviennent. Le piano est composé de taquet coinceur permettant de bloquer le bout en tension. Point d’amure Point bas avant d’une voile. Point de drisse Point haut d’une voile, qui permet de la hisser. Point d’écoute Point bas arrière d’une voile qui permet de la border. Poupe Partie arrière du bateau. Près Allure permettant de remonter au vent. Prendre un ris Action de réduire la voilure. Proue Partie avant du bateau. Quille Partie lestée, sous un voilier permettant de faire contre-poids. Elle sert d’antidérive. Rappel Action de l’équipage qui consiste à se mettre du côté du vent afin d’augmenter le poids et limiter la gîte. Roulis Mouvement transversal du bateau. Safran Partie immergée et pivotante du gouvernail permettant d’orienter le bateau. Sillage Trainée laissé par le bateau sur l’eau lorsqu’il avance. Sloop Voilier avec un seul mât. Ceux sont les bateaux les plus répandus dans la plaisance. Solent Plus grand foc. Spinnaker Grand-voile d’avant, creuse sans guindant. Utilisée aux allures portantes. Il peut être de deux manières, symétrique et asymétrique. Spi asymétrique Spi de forme triangulaire et arrondi mais moins creux qu’un spi symétrique. Il n’est utile qu’entre le petit et grand largue 100-160° au vent. Il ne possède pas de tangon et est plus facile d’utilisation. Spi symétrique Spi de forme triangulaire et arrondi avec un creux important. Il est très efficace au vent arrière grâce à sa forme arrondie. Il possède un tangon permettant de l’écarter ou le rapprocher du mat et ainsi rapprocher le spi du vent ou sous le vent. Le spi peut aussi être réglé en hauteur. Sous le vent Partie du bateau se trouvant du côté du vent. Tangage Mouvement longitudinal d’un bateau. Taquet Accastillage permettant de bloquer un cordage. Chaque taquet, placé différemment a un rôle différent. Ils sont généralement allongés avec une forme de poignet Taquet sur un ponton ou un quai Dispositif permettant de bloquer une amarre Taquet d’écoute Dispositif permettant de bloquer une écoute de grand-voile ou de foc. Taquet coinceur Dispositif permettant de coincer une écoute de grand-voile ou de génois. Ces taquets ont une mâchoire » permettant de bien coincer le cordage. Ils sont souvent utilisés sur le piano avec leur forme plate ou les chariots grâce à leur forme arrondie. Tourmentin Plus petit foc. Tribord Côté droit du navire. Tribord amure Lorsque le vent arrive par tribord dans le bateau. Les voiles sont donc à bâbord. Trinquette Voile qui reste toujours à poste sur les voiliers de courses. Il permet de tenir le mat. Vent apparent Vent relatif. Résultat de la vitesse du navire et du vent vrai. Vent debout Quand le vent arrive face à l’étrave du bateau. Vent réel Direction réelle du vent. Virer de bord Changer de direction face au vent. Vrillage Les voiles peuvent être plus ou moins plates. Le vrillage permet de jouer sur l’incidence de la voile plus ou moins creuses. VMG Référence permettant d’optimiser la vitesse, le cap et la direction du bateau. Winch Équipement fixe placé au plus proche du cockpit permettant de démultiplier la traction de l’équipier sur la bordure de la voile. Yawl Le Yawl a deux mats. Le mat arrière mât d’artimon est plus petit que le mat d’avant. Le mât d’artimon est situé derrière le safran. LE LEXIQUE DE LA GRAND VOILE LE LEXIQUE DU GÉNOIS LES ALLURES EN VOILIER BIEN RÉGLER SON VOILIER BIEN COMPRENDRE LE VOCABULAIRE D'UN VOILIER
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