Accueil > đ° ActualitĂ©s > đšâđ©âđ§âđ§ ActualitĂ©s socio-Ă©conomiques > Fruits et lĂ©gumes les cueillettes permettent-elles vraiment de faire des ... Fruits et lĂ©gumes les cueillettes permettent-elles vraiment de faire des Ă©conomies ? © Avec lâenvolĂ©e des prix des fruits et lĂ©gumes en grande surface, et le beau temps, de plus en plus de consommateurs se dirigent vers les cueillettes, afin de rĂ©colter eux-mĂȘmes fruits et lĂ©gumes. Leur porte-monnaie se porte-t-il mieux pour autant ? Pas si certain. PubliĂ© le mercredi 24 aoĂ»t 2022 Hausse des prix des fruits et lĂ©gumes Les raisons des hausses des prix des fruits et lĂ©gumes, nous les connaissons. La sĂ©cheresse actuelle ne va rien arranger pour les semaines Ă venir, nous promet-on. Dans les supermarchĂ©s, les prix grimpent fortement. Alors, de plus en plus de consommateurs se tournent vers les cueillettes. Les plus sont Ă©vidents câest un vĂ©ritable de plaisir de cueillir soi-mĂȘme ses fruits et lĂ©gumes. Lâon choisi ce que lâon achĂšte. Les produits sont, de fait, extra frais, cueillis sur pieds. Par ailleurs, cela permet, en famille, de montrer Ă ses enfants comment pousse ce que lâon mange. Toutefois, le porte-monnaie trouve-t-il Ă©galement son compte ? Des prix moins Ă©levĂ©s quâen grande distribution ? Bien scruter les prix avant dâentrer dans le champ de cultures ! Parfois la mauvaise surprise aura lieu Ă la caisse ! Certes les prix au kilo ne sont pas toujours infĂ©rieurs Ă ceux affichĂ©s en grandes surfaces, mais les fruits et lĂ©gumes ne sont pas les mĂȘmes non plus. Les cueillettes permettent effectivement de dĂ©nicher des fruits et lĂ©gumes, parfois Ă des prix davantage raisonnables quâen grandes surfaces. Toutefois, les Ă©carts de prix ne sont pas si importants quâespĂ©rĂ©s. Le passage en caisse peut parfois ĂȘtre douloureux, car cueillir soi-mĂȘme ne permet pas de savoir quel poids lâon a ramassĂ© dans son panier. Une tendance Ă cueillir davantage que nĂ©cessaire Câest le biais de ces cueillettes. Avec lâidĂ©e que le kilo de pommes est moins cher quâen grande surface, le consommateur aura tendance Ă avoir la main lourde sur sa cueillette et se laisser "embarquer". Et ainsi, il achĂšte davantage que nĂ©cessaire. Du coup, son porte-monnaie fera la tĂȘte. Mais le pire seront liĂ©s aux achats complĂ©mentaires... Des magasins connexes, dont les prix sont Ă©levĂ©s De nombreuses cueillettes proposent Ă la vente des produits "rĂ©gionaux" parfois de plusieurs dizaines de km..., afin de complĂ©ter le panier dâachat des cueilleurs. Et lĂ , attention, les prix sont souvent Ă©levĂ©s, voire trĂšs Ă©levĂ©s. En effet, il ne sâagit plus lĂ de vente de la production locale, mais de la revente ou "vente directe" avec marges. La marge de lâentreprise est donc ajoutĂ©e aux prix des articles. Les prix de ces produits ne sont pas attractifs, et la "vente directe producteur" nâest, de fait, pas rĂ©ellement respectĂ©e. Des paniers, directs producteurs... Afin de faire de rĂ©elles Ă©conomies, il convient plutĂŽt de sâadresser directement aux producteurs de fruits et lĂ©gumes. Ces derniers peuvent proposer, en vente directe, des paniers. Sans forcĂ©ment pouvoir choisir leurs contenus, les consommateurs retrouveront des produits frais, dont la maturitĂ© et la saison de production sont respectĂ©es. Dans ce cadre, il convient dâĂ©viter les intermĂ©diaires, les ventes de paniers sur Internet sont hors de prix marges de la plateforme, frais de livraison, etc.. Les associations de distribution de paniers AMAP peuvent Ă©galement ĂȘtre une alternative, mais attention, parfois la notion de "producteur local" peut ĂȘtre trop large plus de 20 km, ce nâest plus du local. đ§ Recevez tous les jours, dĂšs 9 heures du matin, les infos qui comptent pour votre Ă©pargne Envoi quotidien par courriel des actualitĂ©s de lâĂ©pargne, les nouvelles offres, les nouveaux placements Ă©pargne, les variations de taux dâintĂ©rĂȘts, les nouvelles primes, les dates clĂ©s Ă ne pas louper... Les news fiscales et immobiliĂšres. Sans publicitĂ©, sans spams, sans autre exploitation de votre adresse courriel que celle de vous envoyer ce courriel quotidien. Vous pouvez vous dĂ©sabonner directement sur chaque envoi, via le lien situĂ© en bas de page du courriel. Une question, un commentaire? Sur le mĂȘme sujetđšâ News socio-Ă©coInflation le prix des fruits et lĂ©gumes ont augmentĂ© de 11% en une annĂ©e. Records PastĂšques +40%, Poivrons +37%, PĂȘches +25% ! 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La ...đšâ News socio-Ă©coMangez 5 Fruits et lĂ©gumes par jour et faites le plein de pesticides selon lâUFC-Que Choisir, les cerises seraient contaminĂ©es dans prĂšs de 92% des cas !LâUFC-Que Choisir a publiĂ© une analyse des contrĂŽles sanitaires officiels sur les aliments vendus en France qui rĂ©vĂšle que plus de la moitiĂ© des fruits et lĂ©gumes de lâagriculture intensive ...đšâ News socio-Ă©coAux arbres citoyens, rĂ©colter les fruits tombĂ©s Ă terre, les idĂ©es les plus simples restent les meilleuresAux arbres citoyens, une association qui rĂ©cupĂšre les fruits tombĂ©s au sol chez les particuliers afin dâen faire don aux banques alimentaires.đšâ News socio-Ă©coEnvolĂ©e des prix des fruits et lĂ©gumes de +18% sur avril !Alors quâavec le confinement, si la consommation au global des Français a chutĂ© historiquement de -17,9% au mois de mars, selon lâINSEE, le prix des produits frais fruits, lĂ©gumes, poissons a de ...đšâ News socio-Ă©coFortes hausses des prix des produits alimentaires 6% en moyenne en une annĂ©e, 11% pour les fruits et lĂ©gumes et jusquâĂ 24% de hausse pour les viandesNOUVEAUTĂ !La hausse du coĂ»t de la vie nâest pas uniquement liĂ©e Ă lâenvolĂ©e des prix des Ă©nergies. 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Les prix des produits alimentaires ne cessent dâaugmenter en AlgĂ©rie. A quelques semaines du mois de Ramadan et aprĂšs lâaugmentation du prix des fruits et lĂ©gumes et du poulet, câest au tour des prix de la viande rouge de sâenflammer. En effet, au cours de la semaine Ă©coulĂ©e, le prix du kilogramme de viande bovine a augmentĂ© de 400 DA tandis que celui de lâagneau a gagnĂ© 300 DA, a indiquĂ©, lundi 31 janvier, lâAssociation de protection du consommateur Apoce. Lire aussi PĂ©nuries et hausse des prix une problĂ©matique complexe Ce mardi 1er fĂ©vrier, le prix affichĂ© du kilogramme de mouton dans une boucherie de ChĂ©raga dans lâouest dâAlger est de 1600 DA. Pour ce qui est du prix du kilogramme de la viande bovine, il faut compter pas moins de 1900 DA pour la viande hachĂ©e, et 2200 DA pour un kilogramme dâentre-cĂŽtes. Une augmentation jugĂ©e inquiĂ©tante » par Mustapha Zebdi, prĂ©sident de lâassociation de protection du consommateur. Nous avons constatĂ© une hausse du prix de la viande. Câest un constat qui est inquiĂ©tant », a-t-il dit dans une dĂ©claration Ă TSA. Lire aussi Inflation, hausse des prix, dinar la Banque dâAlgĂ©rie dĂ©voile des chiffres alarmants Pour M. Zebdi, cette hausse des prix est dâautant plus inquiĂ©tante Ă lâapproche du mois de Ramadan. Nous sommes Ă quelques semaines du mois de ramadan. La demande sur la viande rouge atteindra son maximum Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e ». Une fois encore, les petites bourses seront mises Ă rudes Ă©preuves », prĂ©vient-il. Les raisons dâune flambĂ©e Mohamed Taher Ramram, prĂ©sident de la FĂ©dĂ©ration nationale des producteurs de viande rouge, propos repris par la page de lâApoce, affirme que cette augmentation se poursuivra les deux prochains mois ». Pour lui, elle est liĂ©e Ă la hausse des prix sur le marchĂ© de gros. Il affirme que le prix de gros du kilogramme de viande de mouton est passĂ© de Da Ă Da tandis que celui de la viande de veau vendu auparavant Ă DA est cĂ©dĂ© Ă DA. M. Ramram justifie cette hausse du prix sur le marchĂ© de gros, entre autres, par le coĂ»t Ă©levĂ© des prix du fourrage. Un aliment utilisĂ© par les Ă©leveurs qui a atteint les 7000 DA et qui nâest pas toujours disponible », selon lui. M. Zebdi estime quâ »il faut vĂ©rifier si les arguments avancĂ©s sont fiables au bien sâil sâagit dâarguments utilisĂ©s uniquement pour justifier une hausse injustifiable ». Pour le prĂ©sident de lâApoce, sâil y a des frais supplĂ©mentaires, il faudrait quâils soient proportionnels Ă la hausse des prix pour le consommateur final » Nous observons quâil y a une disproportionnalitĂ© entre les coĂ»ts supplĂ©mentaires et le prix de vente chez le consommateur », a-t-il dĂ©plorĂ©. Comment freiner cette flambĂ©e? Va-t-elle se poursuivre? Nous avons appris quâil y avait des autorisations dâimportation de veaux pour abattage ou engraissement. Nous souhaitons quâil y ait une rĂ©gulation du marchĂ© de la viande pour, au moins, stabiliser cette hausse afin quâelle nâatteigne pas des niveaux supĂ©rieurs. Nous souhaitons que les professionnels de la filiĂšre, les opĂ©rateurs Ă©conomiques ainsi que les ministĂšres de lâAgriculture et du Commerce interviennent et puissent rĂ©pondre Ă cette dĂ©faillance », a lancĂ© M. Zebdi. Les derniers articles
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Dans ce cadre, le ministre du Commerce, SaĂŻd Djellab a prĂ©sidĂ©, mardi dernier, une rĂ©union des directeurs du secteur et des directeurs rĂ©gionaux oĂč il a donnĂ© des orientations allant dans le sens de lâinterdiction de la spĂ©culation sur les prix. Entre autres orientations, le ministre a mis en avant la nĂ©cessitĂ© de dĂ©signer des Ă©quipes de contrĂŽle qui doivent sâassurer que les commerçants affichent les vrais prix et suivre la traçabilitĂ© des produits agricoles, des marchĂ©s de gros aux marchĂ©s de dĂ©tail pour mettre un terme aux intermĂ©diaires. En parallĂšle, M. Djellab a chargĂ© ses services de dĂ©terminer les causes qui sont Ă lâorigine de la hausse des prix, abstraction faite des explications liĂ©es Ă cette pĂ©riode de lâannĂ©e appelĂ©e pĂ©riode de soudure », Ă©tant en dehors de la phases plateau de production. Les fruits et lĂ©gumes disponibles actuellement sur le marchĂ© sont vendus en dehors de la saison de production. Il sâagit des stocks de la prĂ©cĂ©dente saison et des productions des serres, a affirmĂ© le mĂȘme responsable. Les spĂ©culateurs et intermĂ©diaires dans certaines wilayas ont saisi la situation, ce qui a perturbĂ© les opĂ©rations de distribution entre les marchĂ©s de gros et les marchĂ©s de dĂ©tail, a-t-il indiquĂ©. Cette situation sâexplique, entre autres, par lâaugmentation de la demande sur les fruits et lĂ©gumes et autres produits durant la rentrĂ©e sociale par les restaurants, les cantines scolaires, les restaurants universitaires et les centres de formation », a ajoutĂ© M. BekaĂŻ. Une cartographie nationale des marchĂ©s de gros et marchĂ©s de dĂ©tail » est actuellement en cours dâĂ©laboration pour garantir une meilleure organisation du marchĂ© et une meilleure maitrise des prix des produits agricoles, a-t-il indiquĂ©, prĂ©cisant que ces marchĂ©s seront dotĂ©s de cahiers de charge pour sâassurer de lâapplication de la loi. Dans ce contexte, les efforts constants de la SociĂ©tĂ© de rĂ©alisation et gestion des marchĂ©s de gros Magros sont revalorisĂ©s, cette derniĂšre ayant rĂ©alisĂ© des programmes positifs pour Ă©largir la prĂ©sence des marchĂ©s de gros rĂšglementaires Ă travers le territoire national. Le secteur compte parachever la rĂ©alisation de 8 marchĂ©s de gros dans plusieurs wilayas. Celui rĂ©alisĂ© dans la wilaya de SĂ©tif sera inaugurĂ© le 18 novembre en cours, en attendant dâapporter les derniĂšres retouches pour le lancement du nouveau marchĂ© dans la wilaya de AĂŻn Defla qui jouera un rĂŽle trĂšs important dans la traçabilitĂ© des fruits et lĂ©gumes pour une meilleure maitrise des prix, a fait savoir M. BekaĂŻ. Ces marchĂ©s seront un espace de rassemblement des agriculteurs et des vendeurs, Ă condition de disposer de la carte professionnelle et du registre de commerce. Les acteurs seront Ă©galement liĂ©s directement en toute transparence Ă travers lâĂ©tablissement des factures pour les commandes. Lâexigence du registre de commerce lors des transactions entre vendeurs gros et dĂ©tail est Ă mĂȘme de faciliter le contrĂŽle, dâidentifier les contrevenants et de connaitre les failles, a estimĂ© M. BekaĂŻ. Sâagissant de lâorganisation en place au niveau des marchĂ©s de Hatatba et des Eucalyptus, le responsable a affirmĂ© quâils assuraient lâapprovisionnement de la capitale en lĂ©gumes et fruits, relevant quâune brigade a Ă©tĂ© mise en place pour assurer le contrĂŽle et le suivi de ces marchĂ©s. Concernant le marchĂ© de Khemis El Khechna, M. Bekai a fait Ă©tat de dissolution de lâentreprise communale qui gĂšre cette structure, annonçant que la gestion de cette infrastructure proposĂ©e dans le cadre dâun appel dâoffres. Par rapport au mois de septembre, les prix de la pomme de terre ont connait une hausse de plus de 80%, en raison de la pĂ©riode de soudure » dans les diffĂ©rents wilayas Ă lâexception de Mostaganem qui entamera la rĂ©colte dans les prochains jours, a-t-il expliquĂ©. Dans ce contexte, M. Bekai a mis en avant que ce marchĂ© Ă©tait rĂ©gulĂ© grĂące au systĂšme de rĂ©gulation des produits agricoles Syrpalac. A noter que le systĂšme Syrpalac, adoptĂ© depuis 2008, consiste en le stockage des produits durant la saison de rĂ©colte dans lâobjectif de protĂ©ger les superficies cultivĂ©es, le produit national et lâagriculteur en cas de surproduction. Dans ce cadre, tonnes de pomme de terre ayant Ă©tĂ© stockĂ©s lors de la prĂ©cĂ©dente saison seront acheminĂ©s aux marchĂ©s par les services des ministĂšres du Commerce et de lâAgriculture conformĂ©ment Ă un programme permettant Ă chaque agriculteur dâaccĂ©der au marchĂ© au moment opportun. Des cellules mise en place Ă cet effet en sus des brigades des contrĂŽles, assureront le suivi de cette opĂ©ration au niveau de chaque wilaya. Pour ce qui est des marchĂ©s couverts de vente en dĂ©tail inexploitĂ©s dans plusieurs wilayas, le mĂȘme responsable a affirmĂ© que le secteur sâemployait Ă recenser ces structures abandonnĂ©es depuis des annĂ©es afin de les rĂ©amĂ©nager », soulignant lâouverture dâune enquĂȘte pour dĂ©terminer les causes ayant menĂ©es Ă cette situation. Selon M. BekaĂŻ, lâouverture de ces marchĂ©s servira dâun trait dâunion entre le programme de rĂ©alisation des marchĂ©s de gros et la rĂ©habilitation des marchĂ©s de dĂ©tail, ce qui permettra de maitriser le flux de lĂ©gumes et de fruits, ainsi que leurs prix. Les services du ministĂšre sont destinataires des rapports quotidiens sur les prix de tous les produits du marchĂ© et les raisons de leur hausse dans certaines pĂ©riodes de lâannĂ©e, et sâemploient Ă lutter contre la spĂ©culation, a poursuivi le mĂȘme responsable. Le Conseil national interprofessionnel de la filiĂšre avicole CNIFA contribuera Ă rĂ©guler les prix Sâagissant de la hausse importante des prix des viandes blanches, notamment le poulet, le responsable a fait savoir que le ministĂšre avait lancĂ© des enquĂȘtes pour identifier les raisons Ă lâorigine de cette hausse des prix qui ont augmentĂ© de 14% par rapport Ă la mĂȘme pĂ©riode de lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente. Ces enquĂȘtes ont fait ressortir, ajoute le directeur gĂ©nĂ©ral, que la hausse des prix de poulet Ă©tait due au nombre dâintermĂ©diaires et Ă la mauvaise organisation du mĂ©tier en gĂ©nĂ©ral, mettant en exergue que cette situation connaĂźtra une amĂ©lioration palpable aprĂšs la constitution du CNIFA. Par ailleurs, lâenquĂȘte a dĂ©voilĂ© plusieurs autres causes derriĂšre la fluctuation des prix de la volaille, Ă lâinstar du recours aux anciens modes dâĂ©levage qui sont Ă lâorigine de la perte de la volaille durant les pĂ©riodes qui connaissent une baisse de la tempĂ©rature. Les rĂ©sultats de ladite enquĂȘte ont Ă©galement pointĂ© du doigt la hausse de prix des fourrages, notamment ceux de la volaille, et le faible nombre de wilayas oĂč cette activitĂ© est dĂ©veloppĂ©e. La hausse de prix des viandes rouges et des poissons durant cette pĂ©riode de lâannĂ©e a engendrĂ© une forte demande sur les viandes blanches de la part des citoyens, ce qui a impactĂ© lâoffre et la demande et, partant, les prix. Articles similaires