Danston indifférence Dans ce long silence Je suis peu d'importance Si tu y penses Donne moi encore une chance Dans ce long silence Cauchemar intense Ma confidence C'est que tout
Câest un petit mot humble et nĂ©cessaire, juste et grave, signĂ© Bagarre et postĂ© sur sa page Facebook le 16 juin. Nous le reproduisons ici avec lâautorisation du groupe, tout simplement parce quâil mĂ©rite, Ă notre sens, dâĂȘtre lu, entendu, partagĂ© Dimanche matin dernier au rĂ©veil nous avons tous dĂ©couvert avec horreur quâun homme avait commis un attentat dans un club gay Ă Orlando. AprĂšs avoir encaissĂ© le coup, nous avons comme tout le monde regardĂ© nos walls ou autres sources dâinformations, et Ă ce moment-lĂ lâincomprĂ©hension fut totale. Nous avons vu nos amis de la communautĂ© LGBT Lesbien, gay, bi, trans seuls⊠face Ă une indiffĂ©rence cruelle, face Ă une timiditĂ© insultante et surtout un silence inquiĂ©tant⊠LâindiffĂ©rence tue, le silence Ă©touffe. Ne pas ĂȘtre homophobe ce nâest pas juste ne rien dire ou ne rien faire de mal Ă lâencontre de la communautĂ© LGBT. Câest se battre pour quâelle existe au mĂȘme titre que dâautres communautĂ©s, car ceux qui sont homophobes ou racistes ou sexistes, eux le diront haut et fort, eux auront les actions, les mots de leur convictions. » Parce que se battre pour sa propre libertĂ© câest se battre pour celle des autres, avec Bagarre, nous voulions nous adresser Ă nos amis de la communautĂ© LGBT en leur donnant notre soutien total, en leur disant quâils ne seront jamais seuls, quâon les aime, que lâon sera avec eux contre lâhomophobie, que nos concerts et nos soirĂ©es, nos chansons seront toujours un lieu de combat et dâamour. Love ». SociĂ©tĂ© LGBT Orlando
Le6-9. - Le Bruit De Ton Silence. j'ai beau marquer des mots d'amour. a chaque page de ton cahier d'texte. toutes les nuits je rĂȘve du jour. oĂč j'recevrais ton SMS. et j'attends un signe de toi. avant qu'on rentre en interro. j'ai tatouĂ© ton nom sur mon bras.
Le Monde Afrique Lâancienne base militaire est devenue un passage obligĂ© pour toute la jeunesse Ă©rythrĂ©enne, oĂč lui est inculquĂ© lâamour de la patrie. Mohammed-Ali nâa pas pleurĂ© le jour du dĂ©part pour Sawa. Il a vu pourtant les mĂšres secouĂ©es de sanglots et entendu les gĂ©missements des pĂšres quand a sonnĂ© lâheure. Mais le jeune ErythrĂ©en est montĂ© sans une larme dans le bus en compagnie de ses camarades, filles et garçons silencieux qui, comme lui, prenaient le chemin du nord-ouest du pays. Par la vitre, il a regardĂ© sâĂ©loigner la blancheur des maisons du port de Massawa, sa ville natale, et le scintillement de la mer Rouge. Du haut de ses 22 ans, il se disait en ce mois de juillet 2007 quâil lui fallait en passer par là » pour servir sa patrie et Ă©pargner sa famille ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s En ErythrĂ©e, vingt-cinq ans dâindĂ©pendance et autant de crimes contre lâhumanitĂ© », selon lâONU Comme lui, Estifanos a pris ce bus. Le trajet a durĂ© une dizaine dâheures depuis Asmara, raconte-il en retraçant du doigt le voyage sur Internet. Il nây a rien autour de Sawa, seulement une riviĂšre, et des villages nomades. » CâĂ©tait une autre annĂ©e, depuis une autre ville, Senafe, mais le rituel est toujours le mĂȘme depuis plus de vingt ans. De ce grand bus qui emmĂšne les enfants de tout le pays Ă Sawa, chaque ErythrĂ©en, chaque ErythrĂ©enne garde un souvenir singulier. Le camp militaire, situĂ© dans les basses terres de la rĂ©gion de Gash Barka, non loin du Soudan voisin, est la premiĂšre Ă©tape obligatoire du service national que chaque citoyen scolarisĂ© se doit dâaccomplir. Aucune dĂ©rogation nâest possible, câest valable pour les fils des ministres comme pour les autres, prĂ©cise Estifanos. Sawa, câest le dĂ©but de lâenfer. » Embrigadement dâune population entiĂšre RĂ©habilitĂ© pour accueillir les recrues du service national en 1994, Sawa est un ancien camp dâentraĂźnement du Front populaire de libĂ©ration de lâErythrĂ©e EPLF qui fut une base militaire durant la guerre entre ErythrĂ©e et Ethiopie. AprĂšs lâindĂ©pendance de mai 1993, lâEPLF a fait de Sawa le symbole de la renaissance de lâEtat-nation Ă©rythrĂ©en, le berceau dâune nouvelle gĂ©nĂ©ration de citoyens, les warsay, qui apprendraient lors de leur service militaire lâamour de la patrie et le sens du service. Lire aussi Atteinte aux droits de lâhomme en ErythrĂ©e Le corps des tĂ©moins parle pour eux » Mais la toute jeune ErythrĂ©e change de visage en 2001 aprĂšs la deuxiĂšme guerre avec lâEthiopie 1998-2000, lâEPLF se mĂ©tamorphose en un parti unique et autoritaire. En 2002, Sawa, lâancien camp de lâarmĂ©e victorieuse, devient le symbole du durcissement du rĂ©gime. Alors que certains commencent Ă contester lâenrĂŽlement des jeunes, une douziĂšme annĂ©e dâĂ©tudes est officiellement ajoutĂ©e au cursus scolaire Ă©rythrĂ©en, et ces ultimes mois dâĂ©tudes secondaires conduisent automatiquement les jeunes warsay dans la chaleur Ă©touffante de Sawa. LâenrĂŽlement des Ă©tudiants devenus soldats est le dĂ©but dâune conscription Ă durĂ©e indĂ©terminĂ©e. La menace Ă©thiopienne » est brandie comme prĂ©texte infaillible Ă lâembrigadement de la population entiĂšre. Mohammed-Ali a dĂ©couvert Sawa Ă la tombĂ©e de la nuit. Tout le monde est descendu du bus, on sâest mis en file indienne, et ils nous ont fait mettre Ă genoux, mains derriĂšre la tĂȘte, se souvient le trentenaire aux yeux soudain assombris. Puis ils ont constituĂ© des groupes en sĂ©parant ceux qui se connaissaient. Moi jâai Ă©tĂ© assignĂ© au bloc 22, je ne connaissais personne, jâai perdu tous mes amis. » Toujours rivĂ© Ă lâĂ©cran de lâordinateur, Estifanos fait dĂ©filer sur la carte les baraquements gris impeccablement alignĂ©s au milieu du dĂ©sert. Ici, câest la cafĂ©tĂ©ria ; lĂ , lâhĂŽpital ; ici, le baraquement des filles, et les champs de tir ; moi je dormais lĂ , sur des lits superposĂ©s, avec mon Ă©quipe », souffle-t-il en dĂ©signant un bĂątiment au toit cylindrique. Estifanos fixe intensĂ©ment les images. Aucun Ă©tranger nâest autorisĂ© Ă se rendre Ă Sawa, et lâemblĂšme de lâendoctrinement de la jeunesse Ă©rythrĂ©enne se rĂ©sume dĂ©sormais pour lui Ă quelques kilomĂštres carrĂ©s de baraquements photographiĂ©s par des satellites. A Sawa, la peur et les brimades nâavaient rien de virtuel. Durant deux mois, les nouveaux conscrits dĂ©couvrent un rythme de vie harassant. RĂ©veillĂ©s dĂšs lâaube au son des sifflets, nourris de lentilles bouillies et de thĂ©, les Ă©tudiants-soldats sont astreints Ă marcher des heures, avec kalach, sans kalach », Ă sâentraĂźner au tir sur cible. Les repas sont pris en silence, les feux doivent ĂȘtre Ă©teints dĂšs huit heures. MalgrĂ© tout, avec mes nouveaux amis, on rigolait le soir dans le baraquement », se souvient Mohammed-Ali. VĂȘtu dâun sweat Ă capuche et dâune chemise en jean, il a des faux airs dâadolescent. âQui rit ?â a hurlĂ© le militaire de garde. Il nous a emmenĂ©s dehors, et de 22 heures Ă 4 heures du matin, on a dĂ» rester agenouillĂ©s, les mains derriĂšre la tĂȘte. A un moment on sâest mĂȘme endormis comme ça tellement câĂ©tait dur. » Des jeunes filles asservies sexuellement Au-delĂ des rappels Ă lâordre, les jeunes conscrits ont peur du pire, et le pire arrive. Beaucoup trop souvent. A la premiĂšre erreur, ils te font courir trente minutes, et Ă la seconde ils te font courir durant deux heures, Ă midi, au moment oĂč le soleil est le plus chaud, alors que tu tâentraĂźnes depuis 5 heures du matin, dĂ©crit Mohammed-Ali. Ils peuvent aussi te frapper avec des bĂątons, tâenduire dâeau sucrĂ©e pour que les insectes te piquent. Certains sâĂ©vanouissent et tombent malades, et ils ne te soignent pas âOn croit aux entraĂźnements, pas aux mĂ©dicamentsâ, câest ce quâils nous disaient. » Le discret Estifanos, lui, a toujours rĂ©ussi Ă Ă©viter les punitions. Jâai compris quâil fallait se tenir tranquille, câest la seule rĂšgle Ă retenir en ErythrĂ©e faire ce quâon tâordonne. » Lorsque la premiĂšre session dâentraĂźnement sâachĂšve, deux Ă trois mois aprĂšs leur arrivĂ©e, les jeunes soldats reprennent le chemin de lâĂ©cole. Ils y sont pour six mois, mais toujours Ă Sawa. Comme tous les autres, Mohammed-Ali et Estifanos y travaillent lâexamen final, lâĂ©quivalent du baccalaurĂ©at, unique sĂ©same vers des Ă©tudes supĂ©rieures. Le rĂ©sultat de lâĂ©preuve dĂ©finit la place dans la sociĂ©tĂ© militaire Ă©rythrĂ©enne Ă laquelle seront affectĂ©s les conscrits. Pour les meilleurs, une porte sâouvre vers lâinstitut de May Nefhi, un des Ă©tablissements dâenseignement supĂ©rieur rĂ©gis par lâarmĂ©e, tandis que les recalĂ©s rejoignent les casernes ou des postes subalternes. Mais, quels que soient les rĂ©sultats obtenus et les vĆux dâĂ©tudes Ă©mis, lâaffectation finale des Ă©tudiants ne dĂ©pend pas de leur volontĂ©. Leur sort, depuis quâils ont passĂ© les portes du camp de Sawa, est entre les mains du gouvernement dâAsmara. Une Ă©chappatoire ? Les filles-mĂšres nâĂ©tant pas admises Ă Sawa, beaucoup de jeunes filles choisissent donc le mariage et la maternitĂ© pour y Ă©chapper. Elles nâont pour la plupart pas 18 ans, parfois beaucoup moins. Celles qui vont Ă Sawa ont de forts risques dâĂȘtre exposĂ©es aux agressions sexuelles. Plusieurs sources ont tĂ©moignĂ© au Monde de viols et dâasservissement sexuel de jeunes femmes Ă lâintĂ©rieur de ces camps, dont Sawa. Les soldats leur font croire quâils leur donneront des papiers pour le Soudan ou une permission pour voir leur famille et ils abusent dâelles », explique Estifanos, alors quâun autre relate sa rencontre avec cette jeune femme en pleurs, devant son baraquement. Elle venait dâĂȘtre agressĂ©e par un militaire. Lire aussi Nommer le totalitarisme Ă©rythrĂ©en et sortir de lâindiffĂ©rence LâErythrĂ©e est pourtant un pays qui a beaucoup fait pour lâĂ©ducation des jeunes filles et le droit des femmes, dĂ©plore Jennifer Riggan, anthropologue et auteur de The Struggling State. Nationalism, mass militarization and the education of Eritrea Ă©d. Temple University Press, 2016, non traduit. Sawa vient freiner considĂ©rablement cet Ă©lan initiĂ© depuis vingt-cinq ans puisque beaucoup dâadolescentes renoncent Ă leurs Ă©tudes pour ne pas aller dans ces camps. » Et Mohammed-Ali de confier dans un sourire gĂȘnĂ© Je nâĂ©pouserai jamais une fille qui a fait Sawa. » Ton existence appartient au gouvernement » Pourtant, aucune des personnes interrogĂ©es ne veut remettre en question lâexistence du camp. Sawa incarne toute lâambivalence Ă©rythrĂ©enne, lâhistoire dâune nation qui a tant sacrifiĂ© pour obtenir son indĂ©pendance, analyse le chercheur David Bozzini, auteur dâEn Ă©tat de siĂšge ethnographie de la mobilisation et de la surveillance en ErythrĂ©e Ă©d. UniversitĂ© de NeuchĂątel, 2011. Les gens ne remettent pas en cause le principe du devoir ni le nationalisme officiel, ils remettent en cause la rĂ©alitĂ© du service national avec tout ce que cela implique dâinsĂ©curitĂ©, de limitation des libertĂ©s, de frustration et de rĂ©pression. » Ce service, dont Sawa est le prĂ©lude, commence dĂšs la sortie du camp, sans laisser de rĂ©pit aux Ă©tudiants-soldats embrigadĂ©s par le rĂ©gime dictatorial dâIssayas Afeworki, au pouvoir depuis 1993. Quand jâai quittĂ© Sawa, il mâa semblĂ© que je respirais de nouveau, se souvient Mohammed-Ali. Mais je nâĂ©tais pas libre, ça, non ! » Alors quâil avait demandĂ© de pouvoir suivre des Ă©tudes de sciences politiques, ses rĂ©sultats Ă lâexamen final lâenvoient en sociologie. Il sera ensuite assignĂ© Ă devenir professeur dâhistoire, aux antipodes de ses ambitions de jeune warsay. A tous les Ăąges de la vie, tu rĂ©alises quâaprĂšs Sawa tu nâauras pas de futur, analyse froidement Estifanos. Ton existence ne tâappartient plus, elle appartient au gouvernement. Tu peux devenir nâimporte quoi, tu peux rester dans lâarmĂ©e six mois comme dix ans, cela ne dĂ©pend plus de toi. » Lire aussi Aux abois, le rĂ©gime Ă©rythrĂ©en bat le rappel de ses soutiens Ă GenĂšve Sawa reprĂ©sente beaucoup plus aujourdâhui quâun simple camp, explique Jennifer Riggan, qui a menĂ© de nombreuses enquĂȘtes de terrain en ErythrĂ©e jusquâau milieu des annĂ©es 2000. Les conditions de vie se sont amĂ©liorĂ©es et les enfants de la diaspora viennent chaque Ă©tĂ© y cĂ©lĂ©brer la fĂȘte nationale en prĂ©sence dâIssayas Afeworki. Au fil des annĂ©es, Sawa est devenu une vitrine du rĂ©gime, mais pour les citoyens Ă©rythrĂ©ens, cette vitrine est aussi le symbole de leur perpĂ©tuelle oppression. » Comme la jeunesse athĂ©nienne livrĂ©e chaque annĂ©e au redoutable Minotaure dans le mythe grec, les jeunes ErythrĂ©ens doivent trouver un moyen de sortir du labyrinthe. Pour Mohammed-Ali, cela a commencĂ© au sein du camp. Wade Tikabo, un chanteur trĂšs connu, est venu donner un concert quand jâĂ©tais Ă Sawa, raconte-il. Sa chanson, âYigarimena Alloâ, veut dire âtu mâimpressionnesâ, mais nous, on a remplacĂ© ses paroles par âYimerina Allaâ, qui veut dire ânous vivons une situation affreuseâ. On lâavait inscrit dans le col de notre chemise, câĂ©tait notre seule façon de rĂ©sister. » Lire aussi La vie et les rĂȘves brisĂ©s des jeunes ErythrĂ©ens Comme son frĂšre et sa sĆur avant lui, et comme un tiers de la population Ă©rythrĂ©enne, Mohammed-Ali a fini par trouver son fil dâAriane et suivre le chemin de lâexil. Il a quittĂ© lâErythrĂ©e Ă pied, en pleine nuit, au risque de croiser des soldats qui ont ordre de tirer sur les dĂ©serteurs. DĂ©sormais rĂ©fugiĂ© politique Ă Paris, Mohammed-Ali nâa pas oubliĂ© Sawa. Ici, Ă chaque rencontre, les exilĂ©s se prĂ©sentent en donnant leur annĂ©e de leur passage dans le camp, comme un automatisme gravĂ© dans leur chair. Agathe Charnet et Amaury Hauchard Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. 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Aux origines du titre "DerniĂšre danse" Kyo commence Ă se faire connaĂźtre en 1997 grĂące Ă sa participation Ă un tremplin rock. Les quatre musiciens rencontrent leur manager, Yves Michel AklĂ©, et signent un contrat avec Sony. Leur premier album suivra en 2000. Câest cependant en 2003 que le groupe publie "Le Chemin", son deuxiĂšme opus, qui se vend Ă plus dâun million dâexemplaires. Ce disque est cĂ©lĂšbre pour ses titres comme "Je cours", "Je saigne encore" ou encore "DerniĂšre danse" câest Kyo qui a Ă©crit et coproduit tous ses singles. Dans le morceau "DerniĂšre danse", on dĂ©couvre une histoire dâamour qui se termine. BenoĂźt Poher, au chant, demande Ă son ex petite amie de lui accorder un dernier moment avant une Ă©ventuelle rupture dĂ©finitive "Je veux juste une derniĂšre danse / Avant l'ombre et l'indiffĂ©rence / Un vertige puis le silence / Je veux juste une derniĂšre danse". Cette chanson est lâune des plus connues du groupe, qui ravit encore les fans des annĂ©es aprĂšs sa sortie. Elle est dâailleurs incontournable lors des concerts de Kyo ! Un succĂšs retentissant en France, en Belgique et en Suisse "DerniĂšre danse" est le deuxiĂšme single de lâalbum "Le Chemin" Ă sa sortie le 18 avril 2003, il se classe Ă la tĂȘte des classements des meilleures ventes de disques. Il occupe la premiĂšre place en Belgique, la sixiĂšme place en France et la quatorziĂšme place en Suisse. Au total, plus de 190 000 exemplaires de "DerniĂšre danse" se vendent en France et dans les pays limitrophes. En novembre 2020, Kyo sort une vidĂ©o sur sa chaĂźne YouTube officielle. Le groupe revient sur le clip de "DerniĂšre danse" avec Ă©motion et humour. "Le clip est trĂšs simple, je pense que câest ce qui a touchĂ© les gens", explique BenoĂźt Poher. "Cette simplicitĂ©-lĂ , jâai lâimpression que câest ce qui a bien marchĂ© pour le groupe", ajoute-t-il. Les membres de Kyo sont dâaccord pour dire quâils nâauraient jamais imaginĂ© rencontrer un tel succĂšs avec cette chanson ! Dans cette vidĂ©o, BenoĂźt Poher en profite pour revenir sur une rumeur qui courait sur ce titre "Il a Ă©tĂ© dit que ce titre avait Ă©tĂ© Ă©crit pour une sĆur dĂ©cĂ©dĂ©e, ce qui est totalement faux !". Quels sont ces artistes qui ont repris "DerniĂšre danse" ? Dâabord, cette chanson a Ă©tĂ© reprise par ZĂ©phyr-21, un groupe de punk mĂ©lodique français qui a sorti un album de covers en 2010. Les membres de cette formation ont choisi de revisiter la chanson en posant leur voix sur un instrumental dâune chanson de Sum 41, un groupe de punk rock canadien. "DerniĂšre danse" a Ă©galement Ă©tĂ© reprise par Romain Ughetto, Caberu ou encore CĆur de Pirate en live. Pomme a aussi revisitĂ© ce titre, accompagnĂ©e de sa guitare. Une version acoustique entre Pomme et Kyo a dâailleurs Ă©tĂ© proposĂ©e en mai 2020 lors dâun "live Ă la maison", pendant le premier confinement en France. Plus de 290 000 vues ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur cette vidĂ©o mise en ligne sur la chaĂźne YouTube de Kyo.
Ace silence, jâaurais prĂ©fĂ©rĂ© la violence Des cris des pleurs pour moins de douleur Ton indiffĂ©rence mâest la pire des souffrances A ce silence Si tu pars je ne reste pas Si Clip de la chanson d'Indochine "College Boy" rĂ©alisĂ© par Xavier Dolan et dĂ©criĂ© pour sa violence capture d'Ă©cran / montage Le Plus. La violence contre le jeune garçon va crescendo. Elle commence par des brimades multiples jet de boulettes de papier, saccage du casier etc.. Puis, câest le passage Ă tabac assorti dâhumiliations diverses, et enfin lâorganisation dâune crucifixion dans la cour du collĂšge. Non seulement, on crucifie le jeune garçon, mais en plus ses persĂ©cuteurs lui tirent dessus avec des armes Ă feu, le tout devant un public qui regarde les yeux bandĂ©s. 1. La torture quâest le harcĂšlement moral matĂ©rialisĂ©e visuellement Les images sont dures, mais trĂšs rĂ©vĂ©latrices. En effet, elles matĂ©rialisent une violence que lâon prĂ©fĂšre invisibiliser. La scĂšne finale rappelle les exĂ©cutions publiques. Sauf quâelles Ă©taient faites pour ĂȘtre regardĂ©es afin de rĂ©affirmer la puissance de la norme aux yeux de tous. Ici, les visages sont tournĂ©s en direction de la crucifixion, mais les yeux sont bandĂ©s. On peut comprendre ces images comme la reprĂ©sentation dâune sociĂ©tĂ© qui, Ă force de vouloir que tout soit aseptisĂ© et lisse, en arrive Ă exĂ©cuter en place publique le dĂ©viant, mais en sâefforçant de rendre invisible la brutalitĂ© de lâacte. Ainsi, lorsquâil sâagit de harcĂšlement moral, au mieux on a tendance Ă ne pas Ă©couter rĂ©ellement la victime en minimisant ce quâelle vit, au pire, on le nie totalement en la taxant de paranoĂŻaque. De cette façon, on lâenferme dans une prison dont les murs sont faits de silence, dâindiffĂ©rence et de solitude. 2. Briser lâindiffĂ©rence quotidienne Ce clip dĂ©nonce avant tout lâhomophobie. Cependant, la violence quâil montre peut sâappliquer Ă bien des cas. On peut par exemple penser au harcĂšlement moral au travail ou Ă la stigmatisation de nâimporte quelle diffĂ©rence. Il renvoie alors chacun Ă sa conscience en lâinvitant Ă se demander si un jour il a pris part Ă ce genre de collaboration passive. Avons-nous dĂ©jĂ optĂ© pour lâaveuglement volontaire afin de ne pas troubler notre petit confort quotidien ? Avons-nous dĂ©jĂ ignorĂ© des cris de dĂ©tresse pour ne pas faire de vagues ? Ou combien de fois lâavons-nous fait ? Combien de fois avons-nous Ă©tĂ© lĂąches ? Autrement dit, coup de poing contre lâindiffĂ©rence, ce clip peut Ă©galement ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un rappel Ă la solidaritĂ©. Ce clip est un coup de poing contre lâindiffĂ©rence dans un autre sens. En effet, il suscite la polĂ©mique. Câest-Ă -dire quâil fait parler. En cela, il peut contribuer Ă briser la spirale du silence dans laquelle les victimes de harcĂšlement ou de stigmatisation sont enfermĂ©es. 3. Des images chocs qui rĂ©veillent nos consciences Le dĂ©bat porte beaucoup sur le recours Ă la reprĂ©sentation de la violence. Est-elle contestable ? Si lâon suit Kafka qui Ă©crivait "On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et qui vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous rĂ©veille pas dâun coup de poing sur le crĂąne, Ă quoi bon lire ? Le livre doit ĂȘtre la hache qui brise la mer gelĂ©e en nous", on peut trouver justifiĂ©e lâutilisation de la violence. Car elle rĂ©veille le spectateur et lâinvite Ă la prise de conscience. Si lâon suit certaines campagnes de prĂ©vention routiĂšre, on peut Ă©galement considĂ©rer que la reprĂ©sentation de la violence est utile. On se souviendra dâun spot publicitaire diffusĂ© il y a quelques annĂ©es dans lequel on voyait un groupe de jeunes en train de rire et de sâamuser en voiture, puis arrivait le choc de lâaccident. Brutal. On voyait alors les mĂȘmes jeunes morts. Leurs rires, leur insouciance, leur inconscience mĂȘme Ă©taient partis, fauchĂ©s par la mort. Le tĂ©lĂ©spectateur Ă©tait laissĂ© devant ce spectacle, invitĂ© Ă rĂ©flĂ©chir Ă sa propre conduite. En regardant ce clip, on prend un coup de poing certes, mais un coup de poing salutaire. De lâordre de celui qui rĂ©veille la conscience assoupie dans les habitudes du quotidien. Reste une derniĂšre question ces images peuvent-elles ĂȘtre vues par tous les publics ? Non, rĂ©pondent les concepteurs du clip. Puisquâils le font prĂ©cĂ©der dâun message avertissant que certaines images peuvent heurter les plus jeunes. Et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ce clip ne peut fonctionner quâauprĂšs de personnes en Ăąge de rĂ©flĂ©chir sur eux-mĂȘmes en une prise de conscience.projetvidĂ©o rĂ©alisĂ© par Theo Baribaud. Lien: haribaks.tumblr.comVoici une chanson qui me met les larmes aux yeux Ă chaque fois que je l'entends,"l'acteur" de Michel Sardou. Je trouve que cette chanson dĂ©crit bien ce qu'est la vie d'un comĂ©dien ,c'est "vivre et mourir en alternance,vivre et mourir en permanence"car un acteur vit plusieurs vies...De plus, c'estje pense! le rĂȘve de tout acteur de "mourir comme MoliĂšre",sur scĂšne...Paroles de la chansonParoles Jean-Loup Dabadie, Michel Sardou. Musique Jacques Revaux Entrer dans un dĂ©cor immense, Entendre les battements de son cĆur Et lĂ , changer l'indiffĂ©rence En rires et le silence en pleurs. Un jour Don Juan en apparence, Un fou au chĂąteau d'Elseneur, Un jour Lorenzo de Florence, Verser son sang pour le souffleur. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Il y a des soirĂ©es lĂ©gendaires OĂč la vie se joue toute entiĂšre Des triomphes absolus OĂč aprĂšs les saluts On voit le dĂ©cor Ă l'envers. Il y a des tournĂ©es de galĂšre, Des couloirs, des villes sans lumiĂšre, Mais le sourire perdu De quelqu'un d'inconnu, Alors le rideau reste ouvert. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Avoir un soir contre sa bouche L'Ă©toile, la meilleure, la premiĂšre, Pour tant de soirs oĂč l'on se couche Avec une autre partenaire. Un jour, un valet d'insolence, Souffrir comme l'a voulu l'auteur, Se dire que pendant ces absences, Les femmes ont "matinĂ©e" ailleurs. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Il y a des soirĂ©es singuliĂšres OĂč l'on veut finir comme MoliĂšre, Mais aussi des mardis Et des jeudis maudits OĂč l'on n'veut mĂȘme pas d'un cimetiĂšre. Il y a des idĂ©es passagĂšres, Des colĂšres, des vĆux, des priĂšres, Des Ă©checs imprĂ©vus, Etant bien entendu Que le public est un mystĂšre. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Entrer dans un dĂ©cor immense, Entendre les battements de son cĆur, Et lĂ , changer l'indiffĂ©rence En rires et le silence en pleurs. Vivre et mourir en alternance, Porter un masque en permanence. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. dites-moi ce que vous en pensez claire Iu3ItL.