Cest vivre avec quelqu’un qui ne vous aime plus Être seule C’est voir dans son regard que l’on existe plus Que tout ce qu’on peut faire DĂ©sormais l’indiffĂ©rence qu’on peut rire ou souffrir Rester partir et pourquoi mĂȘme mourir Être seule C’est vivre en Ă©tranger ne plus rien partager Être seule C’est garder le silence de peur de l’ennuyer Retenir ses caresses ses
C'est le slogan de la nouvelle voiture "Lancia". C'est Richard Gere magnifiquement radieux qui la conduit et qui se rend au tibet .Il arrive au village de sa destination et est accueilli par un enfant mettent l'empreinte de leurs mains dans la neige. Dans le contexte des JO Ă  PĂ©kin, voilĂ  une nouvelle gĂ©nĂ©ration de publicitĂ© Ă  la maniĂšre des pubs Benetton qui me plaĂźt bien Ă  moi. Je veux bien ĂȘtre manipulĂ©e lĂ  ! $😉

Danston indifférence Dans ce long silence Je suis peu d'importance Si tu y penses Donne moi encore une chance Dans ce long silence Cauchemar intense Ma confidence C'est que tout

C’est un petit mot humble et nĂ©cessaire, juste et grave, signĂ© Bagarre et postĂ© sur sa page Facebook le 16 juin. Nous le reproduisons ici avec l’autorisation du groupe, tout simplement parce qu’il mĂ©rite, Ă  notre sens, d’ĂȘtre lu, entendu, partagĂ© Dimanche matin dernier au rĂ©veil nous avons tous dĂ©couvert avec horreur qu’un homme avait commis un attentat dans un club gay Ă  Orlando. AprĂšs avoir encaissĂ© le coup, nous avons comme tout le monde regardĂ© nos walls ou autres sources d’informations, et Ă  ce moment-lĂ  l’incomprĂ©hension fut totale. Nous avons vu nos amis de la communautĂ© LGBT Lesbien, gay, bi, trans seuls
 face Ă  une indiffĂ©rence cruelle, face Ă  une timiditĂ© insultante et surtout un silence inquiĂ©tant
 L’indiffĂ©rence tue, le silence Ă©touffe. Ne pas ĂȘtre homophobe ce n’est pas juste ne rien dire ou ne rien faire de mal Ă  l’encontre de la communautĂ© LGBT. C’est se battre pour qu’elle existe au mĂȘme titre que d’autres communautĂ©s, car ceux qui sont homophobes ou racistes ou sexistes, eux le diront haut et fort, eux auront les actions, les mots de leur convictions. » Parce que se battre pour sa propre libertĂ© c’est se battre pour celle des autres, avec Bagarre, nous voulions nous adresser Ă  nos amis de la communautĂ© LGBT en leur donnant notre soutien total, en leur disant qu’ils ne seront jamais seuls, qu’on les aime, que l’on sera avec eux contre l’homophobie, que nos concerts et nos soirĂ©es, nos chansons seront toujours un lieu de combat et d’amour. Love ». SociĂ©tĂ© LGBT Orlando

Le6-9. - Le Bruit De Ton Silence. j'ai beau marquer des mots d'amour. a chaque page de ton cahier d'texte. toutes les nuits je rĂȘve du jour. oĂč j'recevrais ton SMS. et j'attends un signe de toi. avant qu'on rentre en interro. j'ai tatouĂ© ton nom sur mon bras.

Le Monde Afrique L’ancienne base militaire est devenue un passage obligĂ© pour toute la jeunesse Ă©rythrĂ©enne, oĂč lui est inculquĂ© l’amour de la patrie. Mohammed-Ali n’a pas pleurĂ© le jour du dĂ©part pour Sawa. Il a vu pourtant les mĂšres secouĂ©es de sanglots et entendu les gĂ©missements des pĂšres quand a sonnĂ© l’heure. Mais le jeune ErythrĂ©en est montĂ© sans une larme dans le bus en compagnie de ses camarades, filles et garçons silencieux qui, comme lui, prenaient le chemin du nord-ouest du pays. Par la vitre, il a regardĂ© s’éloigner la blancheur des maisons du port de Massawa, sa ville natale, et le scintillement de la mer Rouge. Du haut de ses 22 ans, il se disait en ce mois de juillet 2007 qu’il lui fallait en passer par lĂ  » pour servir sa patrie et Ă©pargner sa famille ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s En ErythrĂ©e, vingt-cinq ans d’indĂ©pendance et autant de crimes contre l’humanitĂ© », selon l’ONU Comme lui, Estifanos a pris ce bus. Le trajet a durĂ© une dizaine d’heures depuis Asmara, raconte-il en retraçant du doigt le voyage sur Internet. Il n’y a rien autour de Sawa, seulement une riviĂšre, et des villages nomades. » C’était une autre annĂ©e, depuis une autre ville, Senafe, mais le rituel est toujours le mĂȘme depuis plus de vingt ans. De ce grand bus qui emmĂšne les enfants de tout le pays Ă  Sawa, chaque ErythrĂ©en, chaque ErythrĂ©enne garde un souvenir singulier. Le camp militaire, situĂ© dans les basses terres de la rĂ©gion de Gash Barka, non loin du Soudan voisin, est la premiĂšre Ă©tape obligatoire du service national que chaque citoyen scolarisĂ© se doit d’accomplir. Aucune dĂ©rogation n’est possible, c’est valable pour les fils des ministres comme pour les autres, prĂ©cise Estifanos. Sawa, c’est le dĂ©but de l’enfer. » Embrigadement d’une population entiĂšre RĂ©habilitĂ© pour accueillir les recrues du service national en 1994, Sawa est un ancien camp d’entraĂźnement du Front populaire de libĂ©ration de l’ErythrĂ©e EPLF qui fut une base militaire durant la guerre entre ErythrĂ©e et Ethiopie. AprĂšs l’indĂ©pendance de mai 1993, l’EPLF a fait de Sawa le symbole de la renaissance de l’Etat-nation Ă©rythrĂ©en, le berceau d’une nouvelle gĂ©nĂ©ration de citoyens, les warsay, qui apprendraient lors de leur service militaire l’amour de la patrie et le sens du service. Lire aussi Atteinte aux droits de l’homme en ErythrĂ©e Le corps des tĂ©moins parle pour eux » Mais la toute jeune ErythrĂ©e change de visage en 2001 aprĂšs la deuxiĂšme guerre avec l’Ethiopie 1998-2000, l’EPLF se mĂ©tamorphose en un parti unique et autoritaire. En 2002, Sawa, l’ancien camp de l’armĂ©e victorieuse, devient le symbole du durcissement du rĂ©gime. Alors que certains commencent Ă  contester l’enrĂŽlement des jeunes, une douziĂšme annĂ©e d’études est officiellement ajoutĂ©e au cursus scolaire Ă©rythrĂ©en, et ces ultimes mois d’études secondaires conduisent automatiquement les jeunes warsay dans la chaleur Ă©touffante de Sawa. L’enrĂŽlement des Ă©tudiants devenus soldats est le dĂ©but d’une conscription Ă  durĂ©e indĂ©terminĂ©e. La menace Ă©thiopienne » est brandie comme prĂ©texte infaillible Ă  l’embrigadement de la population entiĂšre. Mohammed-Ali a dĂ©couvert Sawa Ă  la tombĂ©e de la nuit. Tout le monde est descendu du bus, on s’est mis en file indienne, et ils nous ont fait mettre Ă  genoux, mains derriĂšre la tĂȘte, se souvient le trentenaire aux yeux soudain assombris. Puis ils ont constituĂ© des groupes en sĂ©parant ceux qui se connaissaient. Moi j’ai Ă©tĂ© assignĂ© au bloc 22, je ne connaissais personne, j’ai perdu tous mes amis. » Toujours rivĂ© Ă  l’écran de l’ordinateur, Estifanos fait dĂ©filer sur la carte les baraquements gris impeccablement alignĂ©s au milieu du dĂ©sert. Ici, c’est la cafĂ©tĂ©ria ; lĂ , l’hĂŽpital ; ici, le baraquement des filles, et les champs de tir ; moi je dormais lĂ , sur des lits superposĂ©s, avec mon Ă©quipe », souffle-t-il en dĂ©signant un bĂątiment au toit cylindrique. Estifanos fixe intensĂ©ment les images. Aucun Ă©tranger n’est autorisĂ© Ă  se rendre Ă  Sawa, et l’emblĂšme de l’endoctrinement de la jeunesse Ă©rythrĂ©enne se rĂ©sume dĂ©sormais pour lui Ă  quelques kilomĂštres carrĂ©s de baraquements photographiĂ©s par des satellites. A Sawa, la peur et les brimades n’avaient rien de virtuel. Durant deux mois, les nouveaux conscrits dĂ©couvrent un rythme de vie harassant. RĂ©veillĂ©s dĂšs l’aube au son des sifflets, nourris de lentilles bouillies et de thĂ©, les Ă©tudiants-soldats sont astreints Ă  marcher des heures, avec kalach, sans kalach », Ă  s’entraĂźner au tir sur cible. Les repas sont pris en silence, les feux doivent ĂȘtre Ă©teints dĂšs huit heures. MalgrĂ© tout, avec mes nouveaux amis, on rigolait le soir dans le baraquement », se souvient Mohammed-Ali. VĂȘtu d’un sweat Ă  capuche et d’une chemise en jean, il a des faux airs d’adolescent. “Qui rit ?” a hurlĂ© le militaire de garde. Il nous a emmenĂ©s dehors, et de 22 heures Ă  4 heures du matin, on a dĂ» rester agenouillĂ©s, les mains derriĂšre la tĂȘte. A un moment on s’est mĂȘme endormis comme ça tellement c’était dur. » Des jeunes filles asservies sexuellement Au-delĂ  des rappels Ă  l’ordre, les jeunes conscrits ont peur du pire, et le pire arrive. Beaucoup trop souvent. A la premiĂšre erreur, ils te font courir trente minutes, et Ă  la seconde ils te font courir durant deux heures, Ă  midi, au moment oĂč le soleil est le plus chaud, alors que tu t’entraĂźnes depuis 5 heures du matin, dĂ©crit Mohammed-Ali. Ils peuvent aussi te frapper avec des bĂątons, t’enduire d’eau sucrĂ©e pour que les insectes te piquent. Certains s’évanouissent et tombent malades, et ils ne te soignent pas “On croit aux entraĂźnements, pas aux mĂ©dicaments”, c’est ce qu’ils nous disaient. » Le discret Estifanos, lui, a toujours rĂ©ussi Ă  Ă©viter les punitions. J’ai compris qu’il fallait se tenir tranquille, c’est la seule rĂšgle Ă  retenir en ErythrĂ©e faire ce qu’on t’ordonne. » Lorsque la premiĂšre session d’entraĂźnement s’achĂšve, deux Ă  trois mois aprĂšs leur arrivĂ©e, les jeunes soldats reprennent le chemin de l’école. Ils y sont pour six mois, mais toujours Ă  Sawa. Comme tous les autres, Mohammed-Ali et Estifanos y travaillent l’examen final, l’équivalent du baccalaurĂ©at, unique sĂ©same vers des Ă©tudes supĂ©rieures. Le rĂ©sultat de l’épreuve dĂ©finit la place dans la sociĂ©tĂ© militaire Ă©rythrĂ©enne Ă  laquelle seront affectĂ©s les conscrits. Pour les meilleurs, une porte s’ouvre vers l’institut de May Nefhi, un des Ă©tablissements d’enseignement supĂ©rieur rĂ©gis par l’armĂ©e, tandis que les recalĂ©s rejoignent les casernes ou des postes subalternes. Mais, quels que soient les rĂ©sultats obtenus et les vƓux d’études Ă©mis, l’affectation finale des Ă©tudiants ne dĂ©pend pas de leur volontĂ©. Leur sort, depuis qu’ils ont passĂ© les portes du camp de Sawa, est entre les mains du gouvernement d’Asmara. Une Ă©chappatoire ? Les filles-mĂšres n’étant pas admises Ă  Sawa, beaucoup de jeunes filles choisissent donc le mariage et la maternitĂ© pour y Ă©chapper. Elles n’ont pour la plupart pas 18 ans, parfois beaucoup moins. Celles qui vont Ă  Sawa ont de forts risques d’ĂȘtre exposĂ©es aux agressions sexuelles. Plusieurs sources ont tĂ©moignĂ© au Monde de viols et d’asservissement sexuel de jeunes femmes Ă  l’intĂ©rieur de ces camps, dont Sawa. Les soldats leur font croire qu’ils leur donneront des papiers pour le Soudan ou une permission pour voir leur famille et ils abusent d’elles », explique Estifanos, alors qu’un autre relate sa rencontre avec cette jeune femme en pleurs, devant son baraquement. Elle venait d’ĂȘtre agressĂ©e par un militaire. Lire aussi Nommer le totalitarisme Ă©rythrĂ©en et sortir de l’indiffĂ©rence L’ErythrĂ©e est pourtant un pays qui a beaucoup fait pour l’éducation des jeunes filles et le droit des femmes, dĂ©plore Jennifer Riggan, anthropologue et auteur de The Struggling State. Nationalism, mass militarization and the education of Eritrea Ă©d. Temple University Press, 2016, non traduit. Sawa vient freiner considĂ©rablement cet Ă©lan initiĂ© depuis vingt-cinq ans puisque beaucoup d’adolescentes renoncent Ă  leurs Ă©tudes pour ne pas aller dans ces camps. » Et Mohammed-Ali de confier dans un sourire gĂȘnĂ© Je n’épouserai jamais une fille qui a fait Sawa. » Ton existence appartient au gouvernement » Pourtant, aucune des personnes interrogĂ©es ne veut remettre en question l’existence du camp. Sawa incarne toute l’ambivalence Ă©rythrĂ©enne, l’histoire d’une nation qui a tant sacrifiĂ© pour obtenir son indĂ©pendance, analyse le chercheur David Bozzini, auteur d’En Ă©tat de siĂšge ethnographie de la mobilisation et de la surveillance en ErythrĂ©e Ă©d. UniversitĂ© de NeuchĂątel, 2011. Les gens ne remettent pas en cause le principe du devoir ni le nationalisme officiel, ils remettent en cause la rĂ©alitĂ© du service national avec tout ce que cela implique d’insĂ©curitĂ©, de limitation des libertĂ©s, de frustration et de rĂ©pression. » Ce service, dont Sawa est le prĂ©lude, commence dĂšs la sortie du camp, sans laisser de rĂ©pit aux Ă©tudiants-soldats embrigadĂ©s par le rĂ©gime dictatorial d’Issayas Afeworki, au pouvoir depuis 1993. Quand j’ai quittĂ© Sawa, il m’a semblĂ© que je respirais de nouveau, se souvient Mohammed-Ali. Mais je n’étais pas libre, ça, non ! » Alors qu’il avait demandĂ© de pouvoir suivre des Ă©tudes de sciences politiques, ses rĂ©sultats Ă  l’examen final l’envoient en sociologie. Il sera ensuite assignĂ© Ă  devenir professeur d’histoire, aux antipodes de ses ambitions de jeune warsay. A tous les Ăąges de la vie, tu rĂ©alises qu’aprĂšs Sawa tu n’auras pas de futur, analyse froidement Estifanos. Ton existence ne t’appartient plus, elle appartient au gouvernement. Tu peux devenir n’importe quoi, tu peux rester dans l’armĂ©e six mois comme dix ans, cela ne dĂ©pend plus de toi. » Lire aussi Aux abois, le rĂ©gime Ă©rythrĂ©en bat le rappel de ses soutiens Ă  GenĂšve Sawa reprĂ©sente beaucoup plus aujourd’hui qu’un simple camp, explique Jennifer Riggan, qui a menĂ© de nombreuses enquĂȘtes de terrain en ErythrĂ©e jusqu’au milieu des annĂ©es 2000. Les conditions de vie se sont amĂ©liorĂ©es et les enfants de la diaspora viennent chaque Ă©tĂ© y cĂ©lĂ©brer la fĂȘte nationale en prĂ©sence d’Issayas Afeworki. Au fil des annĂ©es, Sawa est devenu une vitrine du rĂ©gime, mais pour les citoyens Ă©rythrĂ©ens, cette vitrine est aussi le symbole de leur perpĂ©tuelle oppression. » Comme la jeunesse athĂ©nienne livrĂ©e chaque annĂ©e au redoutable Minotaure dans le mythe grec, les jeunes ErythrĂ©ens doivent trouver un moyen de sortir du labyrinthe. Pour Mohammed-Ali, cela a commencĂ© au sein du camp. Wade Tikabo, un chanteur trĂšs connu, est venu donner un concert quand j’étais Ă  Sawa, raconte-il. Sa chanson, “Yigarimena Allo”, veut dire “tu m’impressionnes”, mais nous, on a remplacĂ© ses paroles par “Yimerina Alla”, qui veut dire “nous vivons une situation affreuse”. On l’avait inscrit dans le col de notre chemise, c’était notre seule façon de rĂ©sister. » Lire aussi La vie et les rĂȘves brisĂ©s des jeunes ErythrĂ©ens Comme son frĂšre et sa sƓur avant lui, et comme un tiers de la population Ă©rythrĂ©enne, Mohammed-Ali a fini par trouver son fil d’Ariane et suivre le chemin de l’exil. Il a quittĂ© l’ErythrĂ©e Ă  pied, en pleine nuit, au risque de croiser des soldats qui ont ordre de tirer sur les dĂ©serteurs. DĂ©sormais rĂ©fugiĂ© politique Ă  Paris, Mohammed-Ali n’a pas oubliĂ© Sawa. Ici, Ă  chaque rencontre, les exilĂ©s se prĂ©sentent en donnant leur annĂ©e de leur passage dans le camp, comme un automatisme gravĂ© dans leur chair. Agathe Charnet et Amaury Hauchard Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Cest partout qu’il y a d’l’indiffĂ©rence Sans rien regarder Sans jamais parler Ils passent en silence Sans ce retournĂ©, ni mĂȘme compassion Ils tracent leurs chemins Si vous
TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Vous demande-t-on constamment de vous taire ? Parlez-vous souvent sans rĂ©flĂ©chir pour finir par regretter ce que vous avez dit ? Avez-vous l'impression qu'il y a trop de bruit dans votre tĂȘte et que vous voudriez savoir comment le faire cesser ? La bonne nouvelle est qu'absolument tout le monde peut se taire et garder le silence – c'est juste une question de temps et de patience. Lisez ce qui suit si vous voulez savoir comment faire pour garder le silence. 1 RĂ©flĂ©chissez avant de parler. Les personnes trĂšs bavardes n'en sont pas capables. Ainsi, la prochaine fois que vous mourrez d'envie de dire quelque chose, faites une pause, attendez une minute et demandez-vous si ce que vous allez dire sera bien utile. Donnerez-vous aux gens des informations dont ils peuvent avoir besoin, ferez-vous rire les autres, leur offrirez-vous des mots de rĂ©confort ou bien direz-vous simplement quelque chose pour ĂȘtre entendue ? Gardez-le pour vous si vous pensez que personne ne profitera vraiment de ce que vous voulez dire. Une rĂšgle Ă  suivre quand vous commencez est de ne dire qu'une chose sur deux parmi toutes celles auxquelles vous pensez. Quand vous devenez plus silencieuxse, vous pouvez ne dire qu'une chose sur trois ou sur quatre. 2 Ne coupez pas la parole. Ne coupez jamais la parole Ă  une personne qui est en train de parler sauf si vous pensez que ce que vous avez Ă  dire est absolument essentiel pour la conversation admettez que c'est rarement le cas !. Interrompre quelqu'un est non seulement grossier, mais cela va aussi briser l'Ă©lan de la conversation et vous fera prendre pour une grande gueule. Si vous avez vraiment quelque chose Ă  ajouter ou une question Ă  poser, notez-le-vous mentalement et attendez jusqu'Ă  ce que l'autre personne ait fini pour voir si ce que vous avez Ă  dire est toujours pertinent. Vous serez Ă©tonnĂ©e par le nombre de vos questions auxquelles on aura de toute façon rĂ©pondu si vous laissez parler les autres. 3 Posez des questions au lieu de parler de vous. Si vous tĂąchez de garder le silence, il est probable que vous ayez tendance Ă  parler constamment de vous ou des choses qui n'intĂ©ressent que vous plutĂŽt que de laisser les autres exprimer leurs opinions. Ainsi, la prochaine fois que vous serez dans une discussion et que ce sera votre tour de parler, posez des questions aux gens pour obtenir plus de renseignements sur le sujet de votre conversation, pour mieux connaĂźtre les autres ou pour savoir quels sont leurs loisirs et ce qu'ils aiment faire pour se dĂ©tendre. Vous n'avez pas besoin d'en faire un interrogatoire en rĂšgle ni de poser des questions qui pourraient mettre mal Ă  l'aise. Gardez un ton lĂ©ger, sympathique et poli. 4 Comptez Ă  rebours Ă  partir de dix avant de dire quelque chose. Donnez-vous dix secondes de rĂ©flexion, si vous avez en tĂȘte un commentaire que vous trouvez juste formidable. Faites votre dĂ©compte mental pour voir si votre idĂ©e n'a pas perdu de son intĂ©rĂȘt ou bien pour donner aux autres le temps d'intervenir et de vous empĂȘcher de dire ce que vous aviez l'intention de dire. C'est aussi une excellente technique si vous ĂȘtes en colĂšre ou bouleversĂ©e et voulez exprimer votre insatisfaction. Donnez-vous un peu de temps pour vous calmer et vous empĂȘcher de dire quelque chose que vous pourriez regretter. Quand vous commencez Ă  maĂźtriser la chose, vous pouvez vous contenter de compter Ă  rebours Ă  partir de cinq. Rien que ce court laps de temps peut vous aider Ă  savoir si vous devez ou non vous taire. 5 Écoutez bien. Si vous voulez garder le silence, vous devez vous entraĂźner Ă  bien Ă©couter. Quand quelqu'un vous parle, Ă©changez des regards, relevez des points importants et tĂąchez de lire entre les lignes pour savoir ce que la personne dit vraiment et ce qu'elle peut ressentir. Laissez parler la personne, ne perdez pas patience et ne succombez pas Ă  la tentation de lire votre messagerie sur le tĂ©lĂ©phone. Posez des questions qui peuvent aider la personne Ă  mieux expliquer ses idĂ©es, mais ne demandez rien qui soit hors sujet, ce qui pourrait perturber la personne. Plus vous saurez ĂȘtre Ă  l'Ă©coute et moins vous serez tentĂ©e de parler tout le temps. 6 Cessez de vous plaindre. Vous pourriez passer le plus gros de votre temps de parole Ă  gĂ©mir sur tout ce qui vous a agacĂ© dans la journĂ©e. Vous pourriez ressentir le besoin de parler de l'embouteillage affreux que vous avez vĂ©cu ce matin, du mĂ©chant email reçu par un proche ou de votre difficultĂ© Ă  supporter le froid de cet hiver. Franchement, oĂč va vous mener toute cette logorrhĂ©e ? Si de vous plaindre de tout ce que vous ne pouvez pas changer peut vraiment vous soulager, notez-le dans votre agenda. Il est inutile de le faire Ă  voix haute, n'est-ce pas ? Il est bon de le faire si vous avez un vrai problĂšme et avez besoin d'en parler. Il est ici question du besoin de se plaindre pour le simple plaisir de le faire. 7 Concentrez-vous sur votre respiration. Si vous vous sentez dĂ©mangĂ©e du besoin de parler sans raison, concentrez-vous simplement sur votre respiration. Comptez le nombre de fois vous inspirez et expirez et tĂąchez de respirer plus profondĂ©ment. Cessez de vous agiter, Ă©coutez ce qui se passe autour de vous et concentrez-vous sur votre Ă©tat d'esprit et non pas sur ce que vous mourez d'envie de dire. Cette technique va vous calmer et vous fera comprendre qu'il n'est pas trĂšs important de parler. 8 Prenez le temps d'assimiler ce que vous entendez. Vous pourriez ĂȘtre le genre de personne qui rĂ©agit instantanĂ©ment Ă  un propos entendu et qui veut rĂ©pondre impulsivement en exprimant une rĂ©flexion, un Ă©tonnement ou quelque chose d'approchant, mais ce n'est vraiment pas le bon moyen de gĂ©rer la situation. Si vous prenez le temps d'assimiler tout ce qui se passe et de bien former une question ou un commentaire, vous serez capable de parler moins et de dire quelque chose de plus sensĂ©. Cela vous donnera le temps d'ĂȘtre votre propre censeur interne et de ne pas vous laisser aller Ă  dire tout le superflu qui ne sert Ă  rien ni Ă  personne. PublicitĂ© 1 Trouvez un loisir qui demande du calme. La pratique par vous-mĂȘme du silence peut vous aider Ă  ĂȘtre plus calme quand vous ĂȘtes avec d'autres personnes. Un moyen de vous entraĂźner Ă  ĂȘtre plus tranquille est de trouver un loisir oĂč vous devez garder le silence et rester seule de prĂ©fĂ©rence. Essayez la peinture, l'Ă©criture crĂ©ative, le yoga, l'Ă©criture de chansons, la collection de timbres, l'observation des oiseaux ou tout ce qui vous demande de garder le silence et de ne rien dire de ce qui vous passe par l'esprit. La lecture est aussi excellente pour garder le silence quand vous assimilez les mots qui sont devant vous. TĂąchez de garder le silence pendant au moins une heure quand vous ĂȘtes occupĂ©e Ă  votre loisir. Passez ensuite Ă  deux heures, puis trois. Pensez-vous parvenir Ă  tenir une journĂ©e entiĂšre sans dire un mot ? 2 DĂ©pensez votre Ă©nergie autrement. Vous pourriez parler beaucoup, certains pourraient dire trop, car vous avez l'impression d'avoir un trop-plein d'Ă©nergie dont vous ne savez que faire. Trouvez donc un autre exutoire pour exprimer tout ce que vous avez en tĂȘte et vous dĂ©barrasser de tout ce qui vous encombre l'esprit. Une activitĂ© physique intense, surtout la course Ă  pied, peut vous offrir un bon dĂ©fouloir tout en vous dĂ©barrassant de ce supplĂ©ment d'Ă©nergie. De longues promenades ou la cuisine peuvent avoir le mĂȘme effet. Trouvez ce qui vous convient le mieux. 3Combattez la tentation de papoter en ligne. Parler en ligne ne fait que remplir votre vie de bruits et ce que vous dites n'est pas trĂšs important. Si vous vouliez vraiment parler Ă  un ami, vous le feriez au tĂ©lĂ©phone ou en face plutĂŽt que de le faire Ă  travers votre ordinateur, n'est-ce pas ? La prochaine fois que vous ressentirez le besoin de rĂ©pondre au commentaire de tel internaute sur un forum, Ă©teignez votre ordinateur et allez plutĂŽt vous promener. 4 Prenez du recul par rapport aux rĂ©seaux sociaux. Laissez tomber Facebook, Instagram, Twitter et tout autre rĂ©seau social que vous avez trop frĂ©quemment utilisĂ©. Ces sites sont pleins de bruits, de personnes qui tentent d'impressionner les autres et de mots futiles auxquels vous seriez tentĂ© de rĂ©pondre. Si vous ĂȘtes vraiment accro, ne passez qu'un quart d'heure par jour sur vos rĂ©seaux sociaux au lieu d'y passer votre temps Ă  vĂ©rifier les messages chaque fois que vous le pouvez. Ne voudriez-vous pas plutĂŽt entendre ce que votre ami le plus proche veut vous dire en personne plutĂŽt que de lire ce que de parfaits inconnus racontent Ă  n'importe qui ? Coupez toutes ces voix inutiles et ne vous concentrez que sur celles qui valent la peine. 5 Consignez vos impressions dans un journal intime. Prenez l'habitude de rĂ©diger votre journal Ă  la fin de la journĂ©e ou de la semaine. Cela peut vous aider Ă  consigner ces pensĂ©es supplĂ©mentaires, Ă  garder le silence et avoir l'impression de vous ĂȘtre dĂ©chargĂ© de tout ce que vous aviez sur le cƓur sans en avoir rĂ©fĂ©rĂ© Ă  votre cent cinquantiĂšme ami sur Facebook. Vous pouvez vous contenter d'Ă©crire ce qui vous est arrivĂ© dans la journĂ©e, ce qui vous conduira Ă  vous poser plus de questions et d'Ă©voquer avec plus de profondeur ce qui vous vient Ă  l'esprit. Vous serez stupĂ©fait par votre capacitĂ© Ă  garder le silence rien qu'en vous confiant chaque jour Ă  votre journal intime. 6 MĂ©ditez. La mĂ©ditation est un excellent moyen de dĂ©brancher votre esprit et de garder une attitude calme. Prenez tous les matins dix Ă  vingt minutes, trouvez un endroit calme et confortable, fermez les yeux et concentrez-vous sur les inspirations et expirations de votre respiration et remarquez ce que vous entendez, sentez et ressentez quand vous ĂȘtes assis tranquillement. Bannissez toute pensĂ©e trop sĂ©rieuse et concentrez-vous sur le moment prĂ©sent pour en apprĂ©cier le silence et vous serez en bonne voie pour passer une journĂ©e plus calme et silencieuse. La mĂ©ditation peut vous empĂȘcher de vous sentir dĂ©passĂ© par un plus grand contrĂŽle du corps et de l'esprit. 7 ApprĂ©ciez la nature. Promenez-vous. Allez Ă  la plage. Regardez les magnifiques plantes du Jardin botanique Ă  l'autre bout de la ville. Faites une excursion en fin de semaine dans les bois. Faites ce qu'il faut pour vous rapprocher de la nature. Vous serez Ă©merveillĂ© par la beautĂ© et la puissance de quelque chose de bien plus permanent que vous et vous sentirez que tous vos doutes et vos mots s'Ă©vanouiront. Il est dur de bavarder constamment sur ce que vous allez faire si vous ĂȘtes au pied d'une splendide montagne qui existe depuis la nuit des temps. Branchez-vous Ă  des plages de nature tout le long de votre semaine. Vous pouvez mĂȘme emporter votre journal intime et y consigner vos impressions. 8Éteignez la musique. La musique peut Ă©videmment vous faciliter la tĂąche si vous Ă©tudiez, courez ou travaillez. NĂ©anmoins, la musique peut crĂ©er un supplĂ©ment de bruit qui peut vous donner envie de bavarder, de vous exciter et de vous rendre plus frĂ©nĂ©tique. La musique classique et le jazz peuvent convenir, mais de la musique bruyante avec des paroles entraĂźnantes va crĂ©er un bruit qui se rĂ©percutera dans votre tĂȘte et vous empĂȘchera de rester calme et en pleine possession de votre journĂ©e. 9Donnez-vous du temps. Si vous ĂȘtes naturellement bavard, vous ne deviendrez pas un modĂšle de silence du jour au lendemain. Mais si vous faites l'effort de parler un peu moins chaque jour, d'avoir un loisir et des activitĂ©s qui vous rendent plus silencieux et si vous vous concentrez Ă  ĂȘtre Ă  l'Ă©coute plutĂŽt que d'ĂȘtre un beau parleur, vous pourriez devenir plus silencieux bien plus rapidement que vous ne le croyez. Alors, dĂ©tendez-vous, ayez de la patience et apprĂ©ciez tous ces bruits discordants qui s'Ă©vacuent de votre esprit et aussi de vos cordes vocales. PublicitĂ© À propos de ce wikiHow RĂ©sumĂ© de l'articleXPour ĂȘtre plus calme dans les conversations, Ă©coutez activement votre interlocuteur et parlez peu. Quand vous parlez, posez-lui des questions pour qu’il dĂ©veloppe ses idĂ©es au lieu de l’interrompre ou de donner votre avis. Si vous avez des difficultĂ©s Ă  y arriver, prĂȘtez attention Ă  votre respiration pendant qu'il parle. Il peut ĂȘtre utile de compter jusqu'Ă  10 chaque fois que vous voulez dire quelque chose pour vous donner le temps de dĂ©terminer si ce que vous allez dire est vraiment important. Cette page a Ă©tĂ© consultĂ©e 62 757 fois. Cet article vous a-t-il Ă©tĂ© utile ? Ace silence, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© la violence Des cris des pleurs pour moins de douleur Ton indiffĂ©rence m’est la pire des souffrances A ce silence Si tu pars je ne reste pas Si t’abandonnes, je baisse les bras Surtout ne m’en veux pas pour tout ce que je n’suis pas Mais si t’avances, je viens vers toi Si tu m’entends, rĂ©ponds-moi

Aux origines du titre "DerniĂšre danse" Kyo commence Ă  se faire connaĂźtre en 1997 grĂące Ă  sa participation Ă  un tremplin rock. Les quatre musiciens rencontrent leur manager, Yves Michel AklĂ©, et signent un contrat avec Sony. Leur premier album suivra en 2000. C’est cependant en 2003 que le groupe publie "Le Chemin", son deuxiĂšme opus, qui se vend Ă  plus d’un million d’exemplaires. Ce disque est cĂ©lĂšbre pour ses titres comme "Je cours", "Je saigne encore" ou encore "DerniĂšre danse" c’est Kyo qui a Ă©crit et coproduit tous ses singles. Dans le morceau "DerniĂšre danse", on dĂ©couvre une histoire d’amour qui se termine. BenoĂźt Poher, au chant, demande Ă  son ex petite amie de lui accorder un dernier moment avant une Ă©ventuelle rupture dĂ©finitive "Je veux juste une derniĂšre danse / Avant l'ombre et l'indiffĂ©rence / Un vertige puis le silence / Je veux juste une derniĂšre danse". Cette chanson est l’une des plus connues du groupe, qui ravit encore les fans des annĂ©es aprĂšs sa sortie. Elle est d’ailleurs incontournable lors des concerts de Kyo ! Un succĂšs retentissant en France, en Belgique et en Suisse "DerniĂšre danse" est le deuxiĂšme single de l’album "Le Chemin" Ă  sa sortie le 18 avril 2003, il se classe Ă  la tĂȘte des classements des meilleures ventes de disques. Il occupe la premiĂšre place en Belgique, la sixiĂšme place en France et la quatorziĂšme place en Suisse. Au total, plus de 190 000 exemplaires de "DerniĂšre danse" se vendent en France et dans les pays limitrophes. En novembre 2020, Kyo sort une vidĂ©o sur sa chaĂźne YouTube officielle. Le groupe revient sur le clip de "DerniĂšre danse" avec Ă©motion et humour. "Le clip est trĂšs simple, je pense que c’est ce qui a touchĂ© les gens", explique BenoĂźt Poher. "Cette simplicitĂ©-lĂ , j’ai l’impression que c’est ce qui a bien marchĂ© pour le groupe", ajoute-t-il. Les membres de Kyo sont d’accord pour dire qu’ils n’auraient jamais imaginĂ© rencontrer un tel succĂšs avec cette chanson ! Dans cette vidĂ©o, BenoĂźt Poher en profite pour revenir sur une rumeur qui courait sur ce titre "Il a Ă©tĂ© dit que ce titre avait Ă©tĂ© Ă©crit pour une sƓur dĂ©cĂ©dĂ©e, ce qui est totalement faux !". Quels sont ces artistes qui ont repris "DerniĂšre danse" ? D’abord, cette chanson a Ă©tĂ© reprise par ZĂ©phyr-21, un groupe de punk mĂ©lodique français qui a sorti un album de covers en 2010. Les membres de cette formation ont choisi de revisiter la chanson en posant leur voix sur un instrumental d’une chanson de Sum 41, un groupe de punk rock canadien. "DerniĂšre danse" a Ă©galement Ă©tĂ© reprise par Romain Ughetto, Caberu ou encore CƓur de Pirate en live. Pomme a aussi revisitĂ© ce titre, accompagnĂ©e de sa guitare. Une version acoustique entre Pomme et Kyo a d’ailleurs Ă©tĂ© proposĂ©e en mai 2020 lors d’un "live Ă  la maison", pendant le premier confinement en France. Plus de 290 000 vues ont Ă©tĂ© recensĂ©es sur cette vidĂ©o mise en ligne sur la chaĂźne YouTube de Kyo.

Ace silence, j’aurais prĂ©fĂ©rĂ© la violence Des cris des pleurs pour moins de douleur Ton indiffĂ©rence m’est la pire des souffrances A ce silence Si tu pars je ne reste pas Si Clip de la chanson d'Indochine "College Boy" rĂ©alisĂ© par Xavier Dolan et dĂ©criĂ© pour sa violence capture d'Ă©cran / montage Le Plus. La violence contre le jeune garçon va crescendo. Elle commence par des brimades multiples jet de boulettes de papier, saccage du casier etc.. Puis, c’est le passage Ă  tabac assorti d’humiliations diverses, et enfin l’organisation d’une crucifixion dans la cour du collĂšge. Non seulement, on crucifie le jeune garçon, mais en plus ses persĂ©cuteurs lui tirent dessus avec des armes Ă  feu, le tout devant un public qui regarde les yeux bandĂ©s. 1. La torture qu’est le harcĂšlement moral matĂ©rialisĂ©e visuellement Les images sont dures, mais trĂšs rĂ©vĂ©latrices. En effet, elles matĂ©rialisent une violence que l’on prĂ©fĂšre invisibiliser. La scĂšne finale rappelle les exĂ©cutions publiques. Sauf qu’elles Ă©taient faites pour ĂȘtre regardĂ©es afin de rĂ©affirmer la puissance de la norme aux yeux de tous. Ici, les visages sont tournĂ©s en direction de la crucifixion, mais les yeux sont bandĂ©s. On peut comprendre ces images comme la reprĂ©sentation d’une sociĂ©tĂ© qui, Ă  force de vouloir que tout soit aseptisĂ© et lisse, en arrive Ă  exĂ©cuter en place publique le dĂ©viant, mais en s’efforçant de rendre invisible la brutalitĂ© de l’acte. Ainsi, lorsqu’il s’agit de harcĂšlement moral, au mieux on a tendance Ă  ne pas Ă©couter rĂ©ellement la victime en minimisant ce qu’elle vit, au pire, on le nie totalement en la taxant de paranoĂŻaque. De cette façon, on l’enferme dans une prison dont les murs sont faits de silence, d’indiffĂ©rence et de solitude. 2. Briser l’indiffĂ©rence quotidienne Ce clip dĂ©nonce avant tout l’homophobie. Cependant, la violence qu’il montre peut s’appliquer Ă  bien des cas. On peut par exemple penser au harcĂšlement moral au travail ou Ă  la stigmatisation de n’importe quelle diffĂ©rence. Il renvoie alors chacun Ă  sa conscience en l’invitant Ă  se demander si un jour il a pris part Ă  ce genre de collaboration passive. Avons-nous dĂ©jĂ  optĂ© pour l’aveuglement volontaire afin de ne pas troubler notre petit confort quotidien ? Avons-nous dĂ©jĂ  ignorĂ© des cris de dĂ©tresse pour ne pas faire de vagues ? Ou combien de fois l’avons-nous fait ? Combien de fois avons-nous Ă©tĂ© lĂąches ? Autrement dit, coup de poing contre l’indiffĂ©rence, ce clip peut Ă©galement ĂȘtre interprĂ©tĂ© comme un rappel Ă  la solidaritĂ©. Ce clip est un coup de poing contre l’indiffĂ©rence dans un autre sens. En effet, il suscite la polĂ©mique. C’est-Ă -dire qu’il fait parler. En cela, il peut contribuer Ă  briser la spirale du silence dans laquelle les victimes de harcĂšlement ou de stigmatisation sont enfermĂ©es. 3. Des images chocs qui rĂ©veillent nos consciences Le dĂ©bat porte beaucoup sur le recours Ă  la reprĂ©sentation de la violence. Est-elle contestable ? Si l’on suit Kafka qui Ă©crivait "On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et qui vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous rĂ©veille pas d’un coup de poing sur le crĂąne, Ă  quoi bon lire ? Le livre doit ĂȘtre la hache qui brise la mer gelĂ©e en nous", on peut trouver justifiĂ©e l’utilisation de la violence. Car elle rĂ©veille le spectateur et l’invite Ă  la prise de conscience. Si l’on suit certaines campagnes de prĂ©vention routiĂšre, on peut Ă©galement considĂ©rer que la reprĂ©sentation de la violence est utile. On se souviendra d’un spot publicitaire diffusĂ© il y a quelques annĂ©es dans lequel on voyait un groupe de jeunes en train de rire et de s’amuser en voiture, puis arrivait le choc de l’accident. Brutal. On voyait alors les mĂȘmes jeunes morts. Leurs rires, leur insouciance, leur inconscience mĂȘme Ă©taient partis, fauchĂ©s par la mort. Le tĂ©lĂ©spectateur Ă©tait laissĂ© devant ce spectacle, invitĂ© Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  sa propre conduite. En regardant ce clip, on prend un coup de poing certes, mais un coup de poing salutaire. De l’ordre de celui qui rĂ©veille la conscience assoupie dans les habitudes du quotidien. Reste une derniĂšre question ces images peuvent-elles ĂȘtre vues par tous les publics ? Non, rĂ©pondent les concepteurs du clip. Puisqu’ils le font prĂ©cĂ©der d’un message avertissant que certaines images peuvent heurter les plus jeunes. Et de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale, ce clip ne peut fonctionner qu’auprĂšs de personnes en Ăąge de rĂ©flĂ©chir sur eux-mĂȘmes en une prise de conscience.
projetvidéo réalisé par Theo Baribaud. Lien: haribaks.tumblr.com
Voici une chanson qui me met les larmes aux yeux Ă  chaque fois que je l'entends,"l'acteur" de Michel Sardou. Je trouve que cette chanson dĂ©crit bien ce qu'est la vie d'un comĂ©dien ,c'est "vivre et mourir en alternance,vivre et mourir en permanence"car un acteur vit plusieurs vies...De plus, c'estje pense! le rĂȘve de tout acteur de "mourir comme MoliĂšre",sur scĂšne...Paroles de la chansonParoles Jean-Loup Dabadie, Michel Sardou. Musique Jacques Revaux Entrer dans un dĂ©cor immense, Entendre les battements de son cƓur Et lĂ , changer l'indiffĂ©rence En rires et le silence en pleurs. Un jour Don Juan en apparence, Un fou au chĂąteau d'Elseneur, Un jour Lorenzo de Florence, Verser son sang pour le souffleur. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Il y a des soirĂ©es lĂ©gendaires OĂč la vie se joue toute entiĂšre Des triomphes absolus OĂč aprĂšs les saluts On voit le dĂ©cor Ă  l'envers. Il y a des tournĂ©es de galĂšre, Des couloirs, des villes sans lumiĂšre, Mais le sourire perdu De quelqu'un d'inconnu, Alors le rideau reste ouvert. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Avoir un soir contre sa bouche L'Ă©toile, la meilleure, la premiĂšre, Pour tant de soirs oĂč l'on se couche Avec une autre partenaire. Un jour, un valet d'insolence, Souffrir comme l'a voulu l'auteur, Se dire que pendant ces absences, Les femmes ont "matinĂ©e" ailleurs. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Il y a des soirĂ©es singuliĂšres OĂč l'on veut finir comme MoliĂšre, Mais aussi des mardis Et des jeudis maudits OĂč l'on n'veut mĂȘme pas d'un cimetiĂšre. Il y a des idĂ©es passagĂšres, Des colĂšres, des vƓux, des priĂšres, Des Ă©checs imprĂ©vus, Etant bien entendu Que le public est un mystĂšre. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. Entrer dans un dĂ©cor immense, Entendre les battements de son cƓur, Et lĂ , changer l'indiffĂ©rence En rires et le silence en pleurs. Vivre et mourir en alternance, Porter un masque en permanence. Vivre et mourir en alternance, Vivre et mourir en permanence. dites-moi ce que vous en pensez claire Iu3ItL.
  • k655hge6d7.pages.dev/270
  • k655hge6d7.pages.dev/331
  • k655hge6d7.pages.dev/276
  • k655hge6d7.pages.dev/271
  • k655hge6d7.pages.dev/336
  • k655hge6d7.pages.dev/390
  • k655hge6d7.pages.dev/396
  • k655hge6d7.pages.dev/331
  • k655hge6d7.pages.dev/114
  • chanson l indiffĂ©rence c est ce silence